Services et gros. Reprise timide, anticipations optimistes
Au 1er trimestre 2025, les services marchands ont fléchi tandis que le commerce de gros a montré plus de stabilité. Les anticipations pour le 2e trimestre sont modérément optimistes, portées par les transports et la logistique. L’emploi reste globalement stable dans les deux secteurs.
Mounia Kabiri Kettani
Au 1er trimestre, 28% des grossistes indiquent une hausse de leurs ventes locales, tandis que 61% relèvent une stabilité.
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de publier les résultats de son enquête de conjoncture menée auprès des chefs d’entreprise des secteurs des services marchands non financiers et du commerce de gros. Ce tableau, dressé à l’issue du 1er trimestre 2025, met en lumière une activité contrastée, marquée par des baisses dans certains sous-secteurs, mais également par des signaux de redressement. Pour le 2e trimestre, les anticipations restent globalement optimistes, bien que prudentes.
Des services en recul
Le 1er trimestre 2025 a été difficile pour les services marchands non financiers, avec une baisse d’activité signalée par 53% des chefs d’entreprise, contre seulement 25% évoquant une hausse. Cette contraction résulte principalement du repli dans les secteurs des télécommunications, des transports aériens et du transport maritime.
En revanche, quelques segments ont fait preuve de dynamisme. C’est notamment le cas des transports terrestres et par conduites, ainsi que de l’entreposage et des services auxiliaires de transport, qui ont soutenu partiellement l’activité sectorielle. Le taux d’utilisation des capacités de prestation (TUC) se serait ainsi établi à 73%, un niveau intermédiaire révélateur d’un secteur tournant encore en dessous de son plein potentiel.
Côté emploi, la tendance est plutôt favorable : 35% des entreprises déclarent une hausse des effectifs, contre 21% qui constatent une baisse. Les carnets de commandes sont quant à eux jugés normaux par 83% des patrons.
Commerce de gros, indicateurs positifs
Dans le secteur du commerce de gros, les signaux sont plus rassurants. Au 1er trimestre, 28% des grossistes indiquent une hausse de leurs ventes locales, tandis que 61% relèvent une stabilité.
Cette évolution a été portée par la bonne tenue des segments des autres commerces de gros spécialisés et du commerce d’équipements industriels. En revanche, le commerce de biens technologiques comme les équipements de l’information et de la communication a accusé un recul.
Les stocks sont jugés à un niveau normal par 84% des opérateurs, et l’emploi reste stable selon 79% d’entre eux. Les prix de vente, eux, sont restés inchangés pour 68% des répondants, tandis que 28% ont rapporté une baisse.
Des anticipations optimistes
Les perspectives pour le 2e trimestre s’inscrivent dans un climat d’amélioration modérée. Dans les services marchands, 55% des chefs d’entreprise anticipent une hausse d’activité, contre 13% qui s’attendent à un repli. La reprise envisagée serait portée par les transports aériens et terrestres, l’hébergement ainsi que les activités logistiques. Toutefois, certains domaines comme les services postaux, la diffusion audiovisuelle et le transport maritime risquent de rester sous pression.
La demande globale est perçue comme stable pour 62% des sondés, tandis que 31% prévoient une augmentation. Du côté de l’emploi, 60% anticipent une stabilité des effectifs, et 25% une progression.
Dans le commerce de gros, 68% des grossistes prévoient une stabilité des ventes, et 26% une hausse. Les segments porteurs seraient les commerces spécialisés et les équipements industriels, alors que les biens domestiques devraient subir une contraction.
L’emploi devrait rester inchangé pour 84% des entreprises, tandis que 77% des chefs d’entreprise estiment que les commandes seront à un niveau normal.
Des services en recul
Le 1er trimestre 2025 a été difficile pour les services marchands non financiers, avec une baisse d’activité signalée par 53% des chefs d’entreprise, contre seulement 25% évoquant une hausse. Cette contraction résulte principalement du repli dans les secteurs des télécommunications, des transports aériens et du transport maritime.
En revanche, quelques segments ont fait preuve de dynamisme. C’est notamment le cas des transports terrestres et par conduites, ainsi que de l’entreposage et des services auxiliaires de transport, qui ont soutenu partiellement l’activité sectorielle. Le taux d’utilisation des capacités de prestation (TUC) se serait ainsi établi à 73%, un niveau intermédiaire révélateur d’un secteur tournant encore en dessous de son plein potentiel.
Côté emploi, la tendance est plutôt favorable : 35% des entreprises déclarent une hausse des effectifs, contre 21% qui constatent une baisse. Les carnets de commandes sont quant à eux jugés normaux par 83% des patrons.
Commerce de gros, indicateurs positifs
Dans le secteur du commerce de gros, les signaux sont plus rassurants. Au 1er trimestre, 28% des grossistes indiquent une hausse de leurs ventes locales, tandis que 61% relèvent une stabilité.
Cette évolution a été portée par la bonne tenue des segments des autres commerces de gros spécialisés et du commerce d’équipements industriels. En revanche, le commerce de biens technologiques comme les équipements de l’information et de la communication a accusé un recul.
Les stocks sont jugés à un niveau normal par 84% des opérateurs, et l’emploi reste stable selon 79% d’entre eux. Les prix de vente, eux, sont restés inchangés pour 68% des répondants, tandis que 28% ont rapporté une baisse.
Des anticipations optimistes
Les perspectives pour le 2e trimestre s’inscrivent dans un climat d’amélioration modérée. Dans les services marchands, 55% des chefs d’entreprise anticipent une hausse d’activité, contre 13% qui s’attendent à un repli. La reprise envisagée serait portée par les transports aériens et terrestres, l’hébergement ainsi que les activités logistiques. Toutefois, certains domaines comme les services postaux, la diffusion audiovisuelle et le transport maritime risquent de rester sous pression.
La demande globale est perçue comme stable pour 62% des sondés, tandis que 31% prévoient une augmentation. Du côté de l’emploi, 60% anticipent une stabilité des effectifs, et 25% une progression.
Dans le commerce de gros, 68% des grossistes prévoient une stabilité des ventes, et 26% une hausse. Les segments porteurs seraient les commerces spécialisés et les équipements industriels, alors que les biens domestiques devraient subir une contraction.
L’emploi devrait rester inchangé pour 84% des entreprises, tandis que 77% des chefs d’entreprise estiment que les commandes seront à un niveau normal.