Assurance et digital au service de l’export dès le 16 juin
À partir du 16 juin, deux nouveaux dispositifs opérationnels entreront en service : une assurance complémentaire à l’export et la plateforme numérique TijarIA. Objectif : renforcer la compétitivité des entreprises marocaines sur les marchés internationaux, notamment africains.
Mounia Kabiri Kettani
Le Maroc lance une assurance export et la plateforme TijarIA pour mieux couvrir les risques et accompagner les entreprises à l’international.
Le Maroc poursuit la mise en œuvre de sa stratégie 2025-2027 en matière de commerce extérieur. L’ambition est de générer 80 milliards de dirhams d’exportations supplémentaires d’ici trois ans. Pour y parvenir, les autorités misent sur une combinaison de mesures de proximité et d’outils numériques.
Parmi les axes clés du programme : l’identification de 400 nouveaux exportateurs potentiels par an, la création de 76.000 emplois directs et le renforcement de l’ancrage régional via les bureaux de commerce extérieur désormais présents dans les 12 régions du Royaume.
Un dispositif d’assurance pour couvrir les risques pays
Face à la volatilité des marchés internationaux et à l’exposition croissante aux risques de paiement à l’export, un dispositif d’assurance complémentaire a été conçu avec le concours de la Société Centrale de Réassurance (SCR). Il vise à sécuriser les opérations commerciales, notamment dans des marchés à fort potentiel mais jugés risqués, comme certains pays d’Afrique subsaharienne.
Ce mécanisme est présenté comme un outil de partage de risque entre l’État et les opérateurs privés, permettant d’aborder des marchés non traditionnels sans compromettre la solvabilité des entreprises exportatrices. Il devrait également contribuer à atténuer les écarts de compétitivité avec les concurrents bénéficiant de soutiens publics similaires dans d’autres pays.
La plateforme TijarIA : un outil de facilitation à vocation nationale
L’autre nouveauté est TijarIA, une plateforme numérique d’assistance et d’information commerciale. Elle proposera des contenus actualisés sur les réglementations, marchés cibles, et incitations disponibles, mais aussi un accès à un système intelligent de réponses automatisées 24h/24.
Cette digitalisation des services à l’exportation répond à une demande croissante des PME en matière de simplification administrative et d’accès rapide à l’information stratégique. Elle permet également une standardisation des pratiques entre régions et une réduction des asymétries d’information.
Vers une base exportatrice plus large et plus diversifiée
Avec environ 6.000 entreprises exportatrices identifiées actuellement, l’économie marocaine reste marquée par une forte concentration sectorielle et géographique. En ciblant une expansion horizontale, notamment par l’intégration d’acteurs issus de secteurs à plus faible intensité capitalistique, la stratégie 2025-2027 vise à diversifier l’offre exportable et réduire la dépendance à certains marchés européens.
Le programme semble ainsi répondre à une double nécessité : d’une part, renforcer la résilience de l’économie marocaine face aux chocs extérieurs, et d’autre part, accompagner les dynamiques régionales d’intégration économique, en particulier sur le continent africain.
Parmi les axes clés du programme : l’identification de 400 nouveaux exportateurs potentiels par an, la création de 76.000 emplois directs et le renforcement de l’ancrage régional via les bureaux de commerce extérieur désormais présents dans les 12 régions du Royaume.
Un dispositif d’assurance pour couvrir les risques pays
Face à la volatilité des marchés internationaux et à l’exposition croissante aux risques de paiement à l’export, un dispositif d’assurance complémentaire a été conçu avec le concours de la Société Centrale de Réassurance (SCR). Il vise à sécuriser les opérations commerciales, notamment dans des marchés à fort potentiel mais jugés risqués, comme certains pays d’Afrique subsaharienne.
Ce mécanisme est présenté comme un outil de partage de risque entre l’État et les opérateurs privés, permettant d’aborder des marchés non traditionnels sans compromettre la solvabilité des entreprises exportatrices. Il devrait également contribuer à atténuer les écarts de compétitivité avec les concurrents bénéficiant de soutiens publics similaires dans d’autres pays.
La plateforme TijarIA : un outil de facilitation à vocation nationale
L’autre nouveauté est TijarIA, une plateforme numérique d’assistance et d’information commerciale. Elle proposera des contenus actualisés sur les réglementations, marchés cibles, et incitations disponibles, mais aussi un accès à un système intelligent de réponses automatisées 24h/24.
Cette digitalisation des services à l’exportation répond à une demande croissante des PME en matière de simplification administrative et d’accès rapide à l’information stratégique. Elle permet également une standardisation des pratiques entre régions et une réduction des asymétries d’information.
Vers une base exportatrice plus large et plus diversifiée
Avec environ 6.000 entreprises exportatrices identifiées actuellement, l’économie marocaine reste marquée par une forte concentration sectorielle et géographique. En ciblant une expansion horizontale, notamment par l’intégration d’acteurs issus de secteurs à plus faible intensité capitalistique, la stratégie 2025-2027 vise à diversifier l’offre exportable et réduire la dépendance à certains marchés européens.
Le programme semble ainsi répondre à une double nécessité : d’une part, renforcer la résilience de l’économie marocaine face aux chocs extérieurs, et d’autre part, accompagner les dynamiques régionales d’intégration économique, en particulier sur le continent africain.