Musique
Gnaoua 2025 : Ouverture en grande pompe de la 26e édition


Tous deux ont assisté à cet événement inaugural en compagnie d’artistes, de résidents et de festivaliers venus du monde entier.

Une scène partagée entre traditions et modernité
Le premier concert, donné sur la grande scène, a mis à l’honneur Maâlem Hamid El Kasri, figure emblématique du patrimoine gnaoui. Il a été rejoint par la compagnie sénégalaise Bakalama, ainsi que la chanteuse marocaine Abir El Abed et la diva sénégalaise Kya Loum. Ensemble, ils ont livré une performance puissante, mêlant transe gnaouie et percussions sabar dans une fusion vibrante de spiritualité, d’énergie collective et d’héritages africains.

Autre temps fort de cette soirée d'ouverture : la performance du Maâlem Houssam Gania, fils du légendaire Mahmoud Gania, en duo avec le batteur américain Marcus Gilmore, prodige du jazz. Leur échange musical entre guembri et rythmes contemporains a enchanté le public et a illustré à merveille la philosophie du festival : relier les cultures sans en effacer les racines.

Un festival au service du dialogue des cultures
Pour Neila Tazi, ce festival est bien plus qu’un événement musical :
« Ce n’est pas seulement une série de concerts. C’est une célébration du patrimoine, du dialogue et de l’Humanité partagée. »
Elle a rappelé que la musique gnaoua, inscrite depuis 2019 au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, constitue un langage universel, fruit du métissage africain, berbère, arabe et spirituel.

Cette 26e édition accueille plus de 350 artistes, dont 40 Maâlems ainsi que de nombreuses fusions musicales inédites.
Pour sa part, le Forum des droits humains, s’ouvre ce vendredi autour du thème : « Mobilités humaines et dynamiques culturelles ».

Ce rendez-vous annuel confirme une fois de plus la vocation d’Essaouira à incarner un espace de tolérance, de création et de dialogue interculturel, au cœur d’une Afrique vibrante et unie.