Turquie. La purge se poursuit

Selon l'agence de presse étatique Anadolu, ces arrestations, qui s'ajoutent à une cinquantaine d'autres survenues fin mai, ont eu lieu dans 43 des 81 provinces du pays, dont celles d'Istanbul et d'Izmir.
Dix-huit autres militaires restent recherchés, a indiqué le parquet, selon qui ces arrestations visent en premier lieu l'armée de terre.
Fethullah Gülen, décédé fin octobre aux Etats-Unis où il vivait depuis plus 25 ans, fut un proche allié du président turc Recep Tayyip Erdogan avant d'en devenir l'ennemi juré.
Ankara accuse les partisans de M. Gülen d'avoir patiemment infiltré les institutions turques, dont la justice, l'armée, la police et l'enseignement, pour mettre en place un "Etat parallèle".
Près de 26.000 personnes accusées d'appartenance à la nébuleuse guléniste, qualifiée de "terroriste" par Ankara, ont été arrêtées depuis le coup d'Etat raté de 2016. Parmi elles, plus de 9.000 ont été placées en détention, selon la justice turque.
Après la mort du prédicateur, qui a toujours nié être lié à ce putsch manqué, le président Erdogan avait juré de poursuivre ses partisans jusque "dans les endroits les plus reculés du monde".
Avec AFP