Aide au logement. Où en est le programme?
Le secrétaire d’État chargé de l’Habitat, Adib Benbrahim a dressé le bilan du programme d'aide au logement et de la réhabilitation des ksour/kasbahs. Selon lui, ces investissements stratégiques visent à renforcer le développement économique et réduire les inégalités territoriales au Maroc.
Mounia Kabiri Kettani
Adib Benbrahim, secrétaire d’État chargé de l’Habitat.
Au 1er juillet 2025, plus de 54 000 ménages ont bénéficié de l’aide directe au logement, dont 3 000 en milieu rural, a indiqué Adib Benbrahim, secrétaire d’État chargé de l’Habitat, en réponse à une question orale à la chambre des conseillers. Il a précisé aussi que « depuis son lancement, ce sont plus de 167 000 demandes qui ont été déposées à travers le pays, signe d’un besoin toujours plus pressant, notamment dans les zones isolées».
Un objectif de production ambitieux
Face à la pression démographique et à l'impératif de réduire les disparités territoriales, le ministère concentre ses efforts sur l'expansion de l'offre résidentielle dans les zones rurales et semi-urbaines. Le Groupe Al Omrane a été désigné pour orchestrer cette expansion, avec le lancement, dès août prochain, de 2 930 unités dans 49 centres émergents stratégiques, couvrant des localités allant de Sidi Rahal à Zagora en passant par Aït Ourir et Sidi Bouathman. L’objectif est de produire 147 000 unités d’ici 2028. Au-delà du volet habitat, ce projet vise à stimuler l’économie locale et à réduire les disparités territoriales.
1,5 MMDH pour le capital patrimonial
Parallèlement à l'investissement dans l'habitat neuf, l'État initie une nouvelle phase du programme national de réhabilitation des ksour et kasbahs, reconnaissant la valeur économique et culturelle de ce patrimoine. Pour la période 2025-2030, cette deuxième phase concernera une centaine de sites répartis sur 15 provinces et cinq régions, impliquant près de 40 000 habitants. Le coût global de cette opération est estimé à 1,5 milliard de dirhams, financé à hauteur de 550 millions par le ministère de l’Habitat. Le reste sera assuré par plusieurs départements ministériels, dont l’Intérieur, la Culture, les Habous et le Tourisme.
Ces deux programmes, bien que distincts dans leur objet immédiat, convergent vers une vision économique cohérente : celle d'un développement territorial équilibré. L'investissement dans l'habitat stimule le secteur de la construction et l'emploi local, tandis que la réhabilitation du patrimoine ouvre de nouvelles opportunités pour le tourisme culturel et l'artisanat, diversifiant ainsi les sources de revenus régionaux et renforçant l'attractivité des territoires.
Un objectif de production ambitieux
Face à la pression démographique et à l'impératif de réduire les disparités territoriales, le ministère concentre ses efforts sur l'expansion de l'offre résidentielle dans les zones rurales et semi-urbaines. Le Groupe Al Omrane a été désigné pour orchestrer cette expansion, avec le lancement, dès août prochain, de 2 930 unités dans 49 centres émergents stratégiques, couvrant des localités allant de Sidi Rahal à Zagora en passant par Aït Ourir et Sidi Bouathman. L’objectif est de produire 147 000 unités d’ici 2028. Au-delà du volet habitat, ce projet vise à stimuler l’économie locale et à réduire les disparités territoriales.
1,5 MMDH pour le capital patrimonial
Parallèlement à l'investissement dans l'habitat neuf, l'État initie une nouvelle phase du programme national de réhabilitation des ksour et kasbahs, reconnaissant la valeur économique et culturelle de ce patrimoine. Pour la période 2025-2030, cette deuxième phase concernera une centaine de sites répartis sur 15 provinces et cinq régions, impliquant près de 40 000 habitants. Le coût global de cette opération est estimé à 1,5 milliard de dirhams, financé à hauteur de 550 millions par le ministère de l’Habitat. Le reste sera assuré par plusieurs départements ministériels, dont l’Intérieur, la Culture, les Habous et le Tourisme.
Ces deux programmes, bien que distincts dans leur objet immédiat, convergent vers une vision économique cohérente : celle d'un développement territorial équilibré. L'investissement dans l'habitat stimule le secteur de la construction et l'emploi local, tandis que la réhabilitation du patrimoine ouvre de nouvelles opportunités pour le tourisme culturel et l'artisanat, diversifiant ainsi les sources de revenus régionaux et renforçant l'attractivité des territoires.