Villes angolaises. Vers une nouvelle ère de réhabilitation
Le gouvernement angolais a procédé au lancement du Projet de réhabilitation et de reconversion urbaine des villes d’Angola (SONA), financé par la Banque mondiale à hauteur de 300 millions de dollars.
Lilia Habboul
Luanda, la capitale de l'Angola,
Ce projet vise à contribuer au développement harmonieux du territoire et à une meilleure gestion des grandes villes. La première phase portera sur l’auto-construction dirigée, le renforcement de la gouvernance et l’amélioration des conditions de vie des populations dans les villes de Benguela, Huambo et Lubango.
Cette initiative prévoit de « répondre aux défis de l’urbanisation accélérée en Angola », d’après Juan Carlos Alvarez, directeur pays de la Banque mondiale pour l’Angola et São Tomé-et-Principe, cité par l’agence de presse angolaise.
Le projet vise également à renforcer les capacités des institutions locales et nationales dans la gestion de la croissance urbaine, en intégrant les zones agricoles situées le long du corridor de Lobito, considéré comme un axe stratégique pour un développement durable et intégré.
L’urbanisation est alimentée par la croissance démographique, les migrations rurales vers les villes et le développement économique. Plus de 21 millions d’Angolais vivent en milieu urbain, et la population urbaine devrait atteindre 61 millions d’ici 2050, selon la Banque mondiale.
Cette situation accroît les coûts des infrastructures et des services pour le gouvernement, tout en générant des difficultés liées au transport et à la mobilité. A cela s’ajoutent les coûts d’accès aux marchés et à l’emploi pour les ménages et les entreprises, ainsi qu’un déficit de logements estimé à près de 2,2 millions d’unités.
« Le coût de la vie dans les villes angolaises incluant l’alimentation, le logement et les transports est 32 % plus élevé que dans les villes des pays en développement au niveau du revenu similaire, et figure parmi les plus élevés d’Afrique subsaharienne », souligne l’institution bancaire.
Dans son Plan national de développement 2023–2027, l’Angola ambitionne d’accroître l’accès à un logement adéquat, à l’eau potable, à l’assainissement et aux infrastructures routières en milieu urbain, dans le but de favoriser une croissance territoriale plus équilibrée et un développement économique soutenu.
Cette initiative prévoit de « répondre aux défis de l’urbanisation accélérée en Angola », d’après Juan Carlos Alvarez, directeur pays de la Banque mondiale pour l’Angola et São Tomé-et-Principe, cité par l’agence de presse angolaise.
Le projet vise également à renforcer les capacités des institutions locales et nationales dans la gestion de la croissance urbaine, en intégrant les zones agricoles situées le long du corridor de Lobito, considéré comme un axe stratégique pour un développement durable et intégré.
L’urbanisation est alimentée par la croissance démographique, les migrations rurales vers les villes et le développement économique. Plus de 21 millions d’Angolais vivent en milieu urbain, et la population urbaine devrait atteindre 61 millions d’ici 2050, selon la Banque mondiale.
Cette situation accroît les coûts des infrastructures et des services pour le gouvernement, tout en générant des difficultés liées au transport et à la mobilité. A cela s’ajoutent les coûts d’accès aux marchés et à l’emploi pour les ménages et les entreprises, ainsi qu’un déficit de logements estimé à près de 2,2 millions d’unités.
« Le coût de la vie dans les villes angolaises incluant l’alimentation, le logement et les transports est 32 % plus élevé que dans les villes des pays en développement au niveau du revenu similaire, et figure parmi les plus élevés d’Afrique subsaharienne », souligne l’institution bancaire.
Dans son Plan national de développement 2023–2027, l’Angola ambitionne d’accroître l’accès à un logement adéquat, à l’eau potable, à l’assainissement et aux infrastructures routières en milieu urbain, dans le but de favoriser une croissance territoriale plus équilibrée et un développement économique soutenu.