
Le réalisateur algérien Merzak Allouache maintient sa participation à la Mostra de Venise, avec son dernier film « Les terrasses », malgré ses détracteurs. Que veulent-ils ? Qu’il abandonne. Pourquoi ? Parce que le film de l’Israélien Amos Gitai Ana Arabia est en compétition. Merzak Alloauche ne s’est pas laissé faire. Il ne retirera pas son film. Position courageuse qui fait face aux fanatiques du tout boycott. Le réalisateur a un objectif : faire la promotion du septième art de son pays. C’est son droit :« Moi, je représente l’Algérie dans les compétitions internationales. Et celles-ci doivent se faire avec le travail et non la propagande » dit-il avant d’ajouter : « Il faut sortir de la polémique stérile et réfléchir sérieusement sur la manière avec laquelle nous devons nous placer dans le monde ». « Que me demande-t-on ? De retirer mon film du festival de Venise parce qu’il y a un film israélien ? Je suis contre cette idée et je ne retirerais pas mon film de la compétition à cause de la présence d’un produit israélien. Je continuerais à travailler pour prouver au monde que l’Algérie dispose d’une production cinématographique louable ». Ceux qui profitent du conflit israélo palestinien pour leurs propres intérêts seront choqués peut-être mais leur point de vue n’est pas universel.