INVESTISSEMENT Jusqu’au 31 octobre prochain, une importante enquête européenne est menée en ligne auprès des diasporas maghrébines en Europe. Ce travail fera mieux connaître les motivations et les freins à l'investissement productif de ces investisseurs potentiels dans leur pays d'origine. Il permettra aussi de déverrouiller le système.
Lever le voile sur les vrais problèmes qui empêchent des expatriés marocains, algériens et tunisiens d’investir au bled est l’un des principaux résultats attendus de l’enquête européenne que mènent, depuis le 12 juillet dernier, l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée (Acim) et Anima Investment Network. Initiée dans le cadre du dispositif européen DiaMed, cette enquête permettra la sélection d’une soixantaine de projets (20 par pays) qui bénéficieront d'un accompagnement de haut niveau sur 24 mois. D’ailleurs, Diamed a été initié pour encourager les diasporas du Maghreb à investir dans les pays d’origine. Ce dispositif est financé par la Commission européenne (Direction générale du Développement et Coopération – EuropeAid – 2013/2015), et porté par Ader Méditerranée, en partenariat avec ACIM et Anima Investment Network (France), mais aussi, la Fondation Création d'Entreprises de la BP au Maroc, Medafco Consulting en Algérie et la Conect en Tunisie.
L’enquête lancée concerne tout futur créateur d’entreprise ou porteur de projet d’origine algérienne, marocaine ou tunisienne et résidant en Europe. Pour participer, il suffit de répondre, d’une manière volontaire et anonyme, au questionnaire mis en ligne via le site de l’ACM : ‘entreprendre- mediterranee.com’. « D’ores et déjà, de nombreux répondants ont déjà rempli le questionnaire », apprend-on auprès d’Anima. Les porteurs de projet qui bénéficieront de l’accompagnement promis seront sélectionnés par une commission composée des représentants des partenaires. Les résultats finaux devront être révélés en janvier prochain sur les sites web d'ACIM et d'ANIMA Investment Network.