La production agricole se poursuit d’une manière normale et le marché est suffisamment approvisionné en produits alimentaires et agricoles sur l’ensemble du territoire national tout en respect du calendrier préétabli. C’est qu’assure un communiqué du ministère de l’Agriculture dans le cadre du suivi quotidien de la situation du marché à l’échelle des régions du Royaume et dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire décrété dans notre pays pour lutter contre le Covid19. Toujours d’après la tutelle, l’activité et la production agricoles se poursuivent normalement en termes de récolte et de nouvelles plantations. De leur côté, les opérateurs du secteur au niveau des maillons de production, de conditionnement, de transformation et de distribution maintiennent une cadence normale de leur activité. Les prix de certains produits alimentaires ayant enregistré des hausses ponctuelles, retournent à la normale, tandis que ceux des produits agroalimentaires de grande consommation demeurent stables.
Les semis des cultures de printemps se déroulent normalement et les réalisations à fin mars ont atteint globalement 50% du programme établi, rassure le communiqué quant assolements mis en place pendant la saison hivernale, spécialement pour les légumes de grande consommation tels la tomate, l’oignon et la pomme de terre), vont permettre en effet de couvrir largement les besoins de consommation en ces produits pendant les mois d’avril et mai. La production attendue des semis de printemps et ceux d’été devront couvrir largement les besoins de consommation en ces produits pour la période juin-décembre 2020, rajoute le ministère.
Quant à l’approvisionnement en céréales et légumineuses, il est sécurisé et se déroule dans de bonnes conditions. Les importations de céréales et légumineuses ont renforcé les stocks et permis de les maintenir continuellement à un niveau permettant d’assurer une couverture de 3 à 4 mois selon le produit, particulièrement pour les blés, maïs, orge et légumineuses. Le ministère rassure également par rapport à l’état sanitaire du cheptel national. « Un suivi de proximité est assuré sur l’ensemble du territoire par les services provinciaux et préfectoraux de l’ONSSA, avec l’appui des médecins vétérinaires privés », affirme le communiqué.