Au moins une trentaine de mutations du SARS-CoV-2 ont été identifiées par des chercheurs de l’université du Zhejiang. Des mutations qui peuvent influer sur le développement de la maladie. D’après cette étude fraichement publiée, les souches les plus agressives sont répandues en Europe, celles moins dangereuses sont présentes aux États-Unis. Ces derniers ont en effet étudié les échantillons de 33 mutations du coronavirus obtenues chez 11 patients choisis de manière aléatoire dans la ville chinoise de Hangzhou. Ils ont ensuite analysé la vitesse de pénétration et de destruction des différentes souches du virus dans les cellules humaines. Les auteurs de l’étude affirment que les mutations du coronavirus peuvent conduire au changement du développement de la maladie. Les souches les plus agressives pourraient être d’une charge virale (nombre de copies du virus par millilitre de plasma) 270 fois supérieure à celle des souches les plus faibles. Auparavant, les scientifiques de Cambridge avaient dévoilé trois types de coronavirus. Le type A était apparu à Wuhan et est actuellement le plus répandu aux États-Unis et en Australie. Sa mutation ultérieure en type B est revenue en Chine. Plus tard, il a muté en type C et s’est propagé en Europe.