Les hommes ont 50 % de plus de probabilité de mourir que les femmes du coronavirus. Les causes en sont à la fois biologiques et comportementales. C’est ce que vient d’affirmer une enquête menée dans 35 pays par Global Health 50/50, un organisme indépendant de recherche relevant de l’«University College» de Londres. Toujours selon les statistiques de GH, plus de 3,5 millions de personnes à travers le monde ont été touchées par le coronavirus. Alors que les hommes représentent la majorité des cas dans certains pays et une minorité dans d'autres, ils sont systématiquement les premiers à y céder en constituant la majorité des décès. Explication ? D’après les scientifiques, les femmes auraient une immunité plus forte et plus rapide face aux maladies infectieuses. Derrière cette « bonne résistante », les hormones féminines qui boostent le système immunitaire, tandis que les androgènes (testostérone) et la progestérone ont tendance à le réfréner. Autre facteur jouant en faveur des femmes face aux maladies infectieuses, les comportements « à risque » qui fragilisent davantage les hommes tels les différents excès à savoir le tabac, l’alcool et autres drogues.