Interpellation : La masturbation en plein air du joueur algérien El Melali le pénalise

Talentueux sur une pelouse, Farid El Melali, 22 ans, semble avoir un faible pour l’exhibitionnisme sexuel. Dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 mai 2020, on ne sait quelle mouche a piqué le jeune footballeur algérien qui joue en France pour qu’il aille se masturber en pleine cour de l’immeuble où il réside au centre-ville d'Angers, en regardant une jeune voisine.

Choqués, quelques voisins, qui étaient parmi les spectateurs involontaires, sont allés vite le dénoncer à la police. L'attaquant international algérien du SCO d'Angers a été aussitôt interpellé.

Devant la police, El Melali a admis avoir eu « une attitude inappropriée », selon son avocate, Me Sandra Chirac-Kollarik, citée par des médias français. Le footballeur n’a pas prétendu avoir eu un moment de folie, mais qu’il pensait être seul dans la cour, à l’abri des regards indiscrets. Sauf qu’en jetant un coup d’œil sur son dossier judiciaire, ses interrogateurs ont découvert qu’il avait déjà été dénoncé, en avril dernier, pour les mêmes faits d’exhibitionnisme sexuel. Sa dénonciatrice n’était autre que sa jeune voisine du rendez-de-chaussée. La première fois, la chance avait joué en faveur de l’attaquant algérien puisqu’il n’avait pas été alors clairement identifié.

Comme dans le football, la récidive est pénalisante. Cette fois-ci, même s’il a été remis en liberté après avoir avoué les faits qui lui sont reprochés, Farid El Melali sera jugé dans le cadre d’une comparution sur « reconnaissance préalable de culpabilité ». Le principal argument trouvé par son avocate est qu’il ne ciblait, ni avait agressé personne.

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Formé au club algérien de Paradou AC, le brillant attaquant avait rejoint ce club en août 2018 et en ce mémorable lundi 4 mai 2020, il venait tout juste de prolonger son contrat jusqu'en 2023.

L’autre scandale sexuel angevin

En février dernier, le président du club d’Angers, le franco-algérien Saïd Chabane, 55 ans,  a été accusé d’agressions sexuelles aggravées et de harcèlement sexuel. Il a été ensuite mis en examen.

A l’origine de cette affaire, une plainte déposée par une salariée du club en janvier dernier, avant que deux autres plaignantes en fassent de même. Les jeunes accusatrices accusent ont affirmé que l’influent homme d’affaires se collait à elle, leur toucherait les fesses, les seins, les parties intimes, sans leur consentement.

Saïd Chabane a rejeté en bloc toutes ces accusations et ne cesse de répéter qu’il continuera à se battre pour prouver son innocence.