
Les avions sont encore au sol et la décision de les faire voler n'est pas facile à prendre tant que la pandémie se propage encore. Une compagnies aérienne essaie de résoudre le problème.
La reprise des vols aériens dépendra des mesures prises pour détecter les voyageurs atteints du Coronavirus. Plusieurs solutions sont proposées mais aucune n’est parfaite, ce qui a poussé Airbus et sa start-up californienne Koniku à orienter leurs recherches vers un dispositif sûr et infaillible. Eureka! Les chercheurs travaillent déjà sur un détecteur d’explosifs qui s’inspire du sens olfactif des animaux, surtout les chiens, qui peuvent détecter certaines molécules composant les explosifs ou drogues, entre autres.
« Les chercheurs ont modifié et adapté génétiquement ces cellules pour reproduire leur mode de détection des molécules recherchées », indique Matthieu Duvelleroy, un des porte-paroles d’Airbus, cité par le cite 20 minutes.
De l'explosif au Covid-19
Le dispositif fonctionne grâce à des protéines encapsulées qui vont réagir à la présence de telle ou telle molécule libérée par le passage d’une personne. Et permettre ainsi de donner l’alarme en cas de présence d’explosifs.
Dans une deuxième phase une reprogrammation du dispositif permettra de modifier génétiquement les récepteurs pour détecter le coronavirus. Les hercheurs comptent y arriver en s’inspirant de la formation en cours de certains chiens pour repérer les malades du Covid-19.
Si tout va bien, cet appareil renifleur pourra être utilisé à l’embarquement ou à l’entrée des aéroports et peut-être même dans tous les autres lieux très fréquentés.