Le tourisme mondial va mal et il risque encore plus si les frontières restent fermées et les avions plaqués au sol. Trois scénarios sont envisagés selon les dates de reprise (source Statista). Si c’est en juin, la perte ne sera que de 5,8%; si la reprise est retardée d’un mois, c’es-à-dire, en juillet, la perte sera de 70%. Deux mois plus tard, il faudra s’attendre à 78% de perte d’activité.
Les pays dont l’économie compte le plus sur le tourisme seront les plus atteints. La Thaïlande (19,7% du PIB, le Mexique (15,5%) l’Espagne (14,3%), l’Italie (13%) et la Chine (11,3%) par exemple, seront les plus désavantagés si les frontières restent fermées à cause des mesures de protection contre la pandémie du coronavirus.
Le tourisme marocain pourra lui aussi subir les effets de la fermeture des frontières si les autorités reportent la reprise. Toutefois, même si le tourisme be représente que 7% du PIB, s'il tombe, il entraînera avec lui plusieurs autres activités et laissera des milliers de travailleurs sans ressources.
Les habitudes de voyage des Européens quant à leurs vacances ne sont pas non plus optimistes pour les pays touristiques. 9,4% seulement des Espagnols,12,9% des Français et 20% des Italiens, voyagent à l’étranger. Les opérateurs du secteur vont devoir mettre plus l’accent sur les Anglais, les Suisses, les Allemands ou les Belges qui sont les plus nombreux à prendre leurs vacances à l’étranger. Mais cela ne prend pas en compte l’effet Covid-19.