On va tout faire pour empêcher que le discours officiel sur la Covid-19, ne soit perturbé par des intervenants autres que les sources officielles. On entre dans l’ère du « parti digital unique ».
Google a décidé de ne promouvoir que la parole officielle, ne gardant que les applications provenant d'organismes comme l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou la Croix Rouge. Par conséquent, depuis la semaine dernière, toutes les applications faisant référence au nouveau coronavirus, ont été simplement et radicalement supprimées de son Play Store (Covid-19).
Ainsi, si vous cherchez les mots "coronavirus" ou "Covid-19" dans la barre de recherche de Play Store sur les smartphones gérés par Android, aucune proposition n'est faite à l'exception de quelques applications validées par des organismes officiels.
Cette mesure rend téléchargement des autres applications impossible et porte un coup dur à des dizaines de développeurs. Pourtant il y a des applications qui proposent des contenus intéressants ou des programmes qui parlent de la pandémie. D’où l’incompréhension des développeurs dont la réaction a poussé le patron du système Android, Hiroshi Lockheimer, à annoncer dans un tweet qu'ils sont en train de faire quelques réglages dans leurs procédures de lutte contre la désinformation.
La crainte est que sous couvert des lutte de cette désinformation, il n’y ait une volonté de valoriser les discours officiels à exclusion de tous les autres. C’est toute l’actualité de la censeur avec ss questions lancinantes: Quelle autorité a la compagnie pour procéder à la suppression de ces applications sachant que le moteur de recherche de Google se nourrit quand même des informations sur le Covid-19 pour améliorer ses revenus.
Google suit ainsi Twitter qui a déjà innové en apposant des labels et des avertissements sur les tweets contenant des informations fausses, trompeuses ou contestées sur le coronavirus. Mais au fait qui décide que telle information est fausse ou pas? La dictature des GAFA cache mal une volonté d’orienter les opinions. Les horreurs du parti unique sont toujours dans la mémoire, on imagine les dégâts à l’échelle mondiale.