Le principal protagoniste de l’affaire du « Fqih de Zmij » est passé aux aveux. Des détails sordides sur une obsession sexuelle maladive oscillant entre pédophilie et sadisme.
Par Hayat Kamal Idrissi
Abdeslam. A, l’imam de douar Zmij poursuivi pour avoir violé 12 mineurs, a avoué tous les faits. Un douloureux récit d’abus sexuels et de sévices physiques à répétition perpétrés contre d’innocents enfants.
Agé de 43 ans et marié depuis 2009, ce père de deux enfants est originaire du même douar, théâtre de ses crimes. Après l’avoir quitté il y a 22 ans pour aller poursuivre ses études religieuses à Tanger et Tétouan, il rentre au bercail. Il occupe le poste de Imam à la mosquée de la bourgade. Il s’occupe également du mssid local pour enseigner le coran et les préceptes islamiques aux enfants du douar. Là où il profite de sa proximité des enfants et de son pouvoir sur eux pour assouvir ses désirs maladifs.
Obssession et sadisme
Dans ses aveux aux gendarmes, le fqih raconte comment il a laissé libre court à sa dépravation sexuelle en abusant sans scrupules de ses jeunes élèves. Jetant son dévolu sur les petites filles et les garçons venus étudier au mssid, il se livrait à des attouchements prononcés et passait parfois carrément au viol, au sein de la mosquée ou dans les toilettes.
Il avouait avoir utilisé la force et la violence pour soumettre les enfants les plus récalcitrants à sa volonté. Des détails sordides d’actes abjects où se mélangent pédophilie, sadisme et obsession sexuelle. Faisant de ses victimes de simples objets de sa dépravation, il profite de sa position d’enseignant et de sa couverture de « imam », pour jouir pleinement de ses abus répétés loin de tout soupçon.
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