Après quelques jours de pause, l’ONMT reprend sa tournée des régions du Royaume afin de mettre en place avec les professionnels du tourisme un plan de relance régionale en matière de promotion.
Après Tanger, Casablanca, Rabat, Fès….l’ONMT fait escale à Agadir. « Agadir est une ville touristique à laquelle nous attachons une attention particulière. En accompagnement de la refonte totale que vit la ville et la région, l’objectif de l’Office est d’en faire une marque encore plus forte en mettant en exergue toute la richesse de la destination. Et pour cela, nous comptons bien mettre en place une stratégie agressive en matière de promotion » explique Adel El Fakir, directeur général de l’Office National Marocain du Tourisme lors d’une rencontre présidée parle Wali de la Région, en présence du président de la région et les responsables du conseil régional du Tourisme d’Agadir
Au cours des 5 dernières années, Agadir a connu une augmentation moyenne des arrivées de +8%, tandis que les nuitées ont évolué de +5%. Les marchés français et allemand restent les deux premiers pourvoyeurs de touristes pour la région de Souss-Massa avec environ 51% de part de marché cumulée. D’autres marchés sont aussi concernés, comme le Royaume-Uni avec une progression en nuitées de +8% en 2019 par rapport à 2018. L’objectif aujourd’hui est de permettre à la capitale du Souss de récupérer ses parts de marchés perdues.
Pour se faire, l’ONMT a mis en place une stratégie basée sur trois points clés : le premier a pour objectif de faire d’Agadir une marque balnéaire forte et axer la promotion sur les marchés émetteurs les plus importants en l’occurrence, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Aussi, l’ONMT veut intégrer Taghazout à la marque Agadir afin d’apporter de l’innovation et susciter un intérêt nouveau à la marque et renforcer les liaisons aériennes à partir des principaux bassins émetteurs.
Pour rappel, l’ONMT, en partenariat avec la RAM, a déjà mis en place le mois dernier 4 nouvelles routes aériennes directes reliant Agadir à Londres, Bruxelles, Manchester et Lyon et ce, à raison de 2 fréquences par semaine pour chaque liaison.