
À Berrechid, un commandant de police a été provisoirement suspendu de son poste pour avoir été vacciné contre la Covid-19 alors qu'il n’en avait pas le droit.
Une nouvelle fraude à la vaccination a été signalée. À Berrechid, un commandant de la paix qui occupe le poste de chef du corps urbain du district provincial de sûreté de la ville a bénéficié du vaccin contre la Covid-19 « alors qu’il ne remplit pas la condition de l’âge établie par les autorités compétentes », annonce la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Le directeur de la DGSN, Abdellatif Hammouchi, a ordonné une suspension provisoire de travail à l’encontre de ce policier qui n’a pas encore atteint 45 ans, l'âge requis par les autorités publiques.
Une « enquête minutieuse a été ouverte pour déterminer les tenants et aboutissants de la réception par ce responsable sécuritaire de la première dose du vaccin » et « identifier les manquements éventuels qui auraient facilité ce dépassement professionnel », souligne le communiqué.
Depuis le lancement, le 28 janvier, de la campagne de vaccination, des cas de fraude en série ont été signalés. Zouhair Zemzami, président du conseil de la préfecture de Skhirat-Temara a reçu la première dose du vaccin alors qu’il ne fait pas partie des catégories prioritaires, indiquait mercredi la wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Peu après, le PPS a annoncé la suspension de ses activités au parti, en attendant les résultats de l’enquête ouverte par les autorités. D’autres fraudes similaires avaient été signalées plutôt dans la semaine au siège de la préfecture de l’arrondissement d’Al-Fida-Mers Sultan, dans un centre de vaccination à Taza ainsi que dans le club des pharmaciens de Marrakech.