Le remboursement d’un litige fiscal d’un milliard de dirhams a impacté le résultat net part du groupe de l’opérateur historique Maroc Telecom. C’est ce qu’a expliqué Abdeslam Ahizoune, le président du Directoire, lors de la conférence de presse des résultats aujourd’hui, à Rabat. Ainsi le RNPG s’est chiffré à 5,54 milliards de dirhams en 2013, contre 6,70 milliards en 2012. Par ailleurs, le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) du groupe s'est établi à 16,21 MMDH, en retrait de 3% par rapport à 2012. Selon le président, ce résultat traduit la baisse de 8,2% de l'EBITDA au Maroc, compensée en partie par la progression de 18,1% de l'EBITDA à l'International.
De son côté, le chiffre d'affaires consolidé du groupe a atteint 28,55 milliards de dirhams, en recul de 4,3% par rapport à 2012. C’est la régression du chiffre d'affaires au Maroc (-8,1%), dû aux fortes baisses de prix du mobile et à la réduction des tarifs de terminaison d'appel, qui est à l’origine de cette baisse qui a été néanmoins partiellement compensée par la forte croissance des revenus de l'international (+9,5%).
Pour un groupe qui compte 37 millions de clients, « Cette bonne dynamique est tirée essentiellement par l'International dont le parc atteint 16,8 millions de clients, en croissance de 28,8% en un an » explique A. Ahizoune. Le chiffre d’affaire à l'international a enregistré une hausse de 9,5% par rapport à 2012, s’établissant à 7,75 milliards de dirhams.
"Cette performance a été réalisée grâce à la très forte croissance des parcs mobile (+30%), soutenue par les importants investissements réalisés dans la couverture et la qualité des réseaux", a souligné A. Ahizoune. Sur la même période, le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) a progressé de 18,1% par rapport à 2012, à 3,9 milliards, tandis que le résultat opérationnel (EBITA) s'est établi à 2,38 milliards, en hausse de 36,3% par rapport à 2012. Les flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO) à l'international sont en forte augmentation de 45% à 2,37 milliards de dirhams, tirés par la croissance du résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) et par la baisse de 24,9% des investissements.