Entre course d'orientation, VTT, canoë et tracking des canoës, c'est le souffle coupé que les sahraouiyates ont franchi la ligne du retour lors de 4ème journée de compétition.
A cette étape de la compétition, la terre, la mer, le désert et les dunes de Dakhla n'ont plus aucun secret pour les guerrières de cette septième édition du Raid solidaire Sahraouiya, qui ont toutes surpassé leurs limites et fait preuve d’humilité et d’une performance physique incroyable.
La rudesse de ce quatrième jour particulièrement éprouvant ne leur a pas fait baisser les bras et elles ont toutes fini l’ensemble des épreuves difficiles, épuisées mais fières (course d'orientation, VTT, canoë et tracking des canoës, …).
L’équipe des GIRLS N'ROSES Assia Faraoui Santana et Karine Blanchard sont arrivées premières, suivies du binôme africain MALWANDA composé de Ernestine Umubyeyi Aichata et de Ousmane Jattara. En troisième position, on retrouve les sportives Sihame Fakir et Nadia Rioland.
Pour Tarik El Mlih, coach certifié de Sahraouiya « la spécificité de cette année, c’est que le raid a eu lieu en plein pandémie du covid. On ne s’attendait pas à avoir autant de participantes, on a 35 équipes, et elles ont toutes un très haut niveau, en comparaison avec les éditions précédentes, car, elles se sont très bien entrainées pour le raid. Avant, on avait 5 personnes qui se disputaient le podium, cette année, on a 18 qui convoitent les premières places. Aussi, cette année, on n’a pas eu beaucoup de transferts ni de déplacements en 4X4 entre les épreuves, tout s’est pratiquement fait via les VTT sur le sable, ce qui a rendu les épreuves plus difficiles et rudes ».
Le coach rappelle également la fibre humaine du raid. « Ici, les participantes défendant des associations et des causes auxquelles elles croient, comme le cancer, le don d’organes, les enfants en situations précaires, l’éducation des filles dans les campagnes, … et c’est ce qui les motive pour se dépasser et aller au-delà de ses limites », conclut-il.
LIRE AUSSI
