Confessions dominicales : Le Maroc et l’Administration US, Tebboune Vs Chengriha, promotion d’Abdennabaoui et chute de Bakkoury

Dans ses confessions de ce dimanche, Abu Wael Al-Rifi entame son analyse hebdomadaire par le rapport du Département d’État américain sur les droits de l'homme dans le royaume, analyse ensuite la situation en Algérie à la lumière du retour du bras de fer entre Tebboune et son chef d'état-major, et s'arrête sur la nomination de Mohamed Abdennabaoui ainsi que sur la chute de Bakkoury.

Dans ses dernières confessions dominicales, Abu Wael montre comment le rapport du département d'État américain sur les droits de l’Homme a fait taire les détracteurs du Maroc. Ce document, note-t-il, salue la réactivité des institutions nationales concernées, en particulier le ministère public et les forces de sécurité. « Les auteurs de ce rapport ont dû voir comment la justice a joué son rôle à chaque fois qu’il y a eu des dérapages en matière des droits de l’Homme », souligne-t-il.

L'analyste indique que le rapport du département d'Etat américain réaffirme de fait que le Sahara fait partie du territoire national marocain. Ses auteurs, poursuit-il, ont appelé à la nécessité de nommer un nouvel envoyé du Secrétaire général de l’ONU au Sahara, en annonçant la candidature à ce poste de du ministre des Affaires étrangères du Portugal.

Abu Wael révèle que l'Algérie et le Polisario se dirigent vers le rejet de cette nomination, bien que le Maroc n'ait pas encore annoncé de position officielle à ce sujet. L’analyse révèle aussi que le royaume s'apprête à l'accepter afin de redynamiser le rôle de la communauté internationale dans le règlement de ce conflit, sur la base de la solution réaliste du Plan d'autonomie proposé par le Maroc.

Dans son analyse de la situation en Algérie, Abu Wael écrit: «Les revers du Polisario se poursuivent en même temps que le bras de fer entre le président et le général Said Chengriha. Pendant les quatre mois durant lesquels Tebboune était dans l’incapacité à contrôler la situation, le haut gradé a fait main basse sur le pouvoir. La situation est telle, décrit Abu Wael, que l’entourage du président algérien craint le retour du scénario Bouteflika, puisque la rue algérienne vise désormais Tebboune en personne, et avec lui le régime militaire ». Et d’ajouter : « la crise de confiance sévissant entre le président et son chef de cabinet est aussi décisive ».

Affaires intérieures

Concernant la nomination du Mohamed Abdennabaoui à la tête de de la Cour de cassation, Abu Wael explique qu’elle constitue une promotion puisqu’il s’agit de la plus haute juridiction du royaume. «La nomination de Mohamed Abdennabaoui est une consécration suite à sa bonne gestion du ministère public qu’il a su moderniser, à travers une digitalisation réussie… ».

Par ailleurs, concernant les informations circulant sur Mustapha Bakkoury et son interdiction de quitter le territoire, Abu Wael privilégie la piste de la mauvaise gestion des affaires publiques plutôt qu’autre chose. « En tout cas, Bakkoury est innocent tant qu’il n’a pas encore été condamné par la justice ».