1- créer les conditions de l’émergence et la pérennité d’un secteur productif, jeter les bases d’une économie sociale et solidaire appuyée sur les traditions et le savoir-faire local, définir des modalités transparentes de gestion des ressources naturelles à même de faciliter le recours aux IDE dans le domaine de l’exploration et de la valorisation de ces ressources et d’impacter le développement et les conditions de vie des populations locales.
2- Le volet social et culturel consiste, quant à lui, à favoriser la mixité entre les différents segments de la population, définir des filets de sécurité pour les plus vulnérables, proposer des mesures positives en faveur des populations locales dans les domaines économique et social, favoriser un retour digne et une intégration réussie des populations sahraouies actuellement dans les camps de Tindouf, dans le respect des règles de justice sociale et d’équité, valoriser le patrimoine culturel de la région comme composante structurante de son identité et de levier de création de richesses.
3- Concernant le développement humain, l’amélioration des indicateurs d’éducation, de formation, de savoir, de santé ainsi que les politiques de lutte contre la pauvreté, l’exclusion, la marginalité, et la vulnérabilité pour garantir la dignité des populations locales et renforcer le bien-être et la cohésion sociale, devraient être au cœur des inflexions majeures du modèle de développement actuel.
4- Travailler à concevoir une politique de la ville qui allie le développement des territoires, aux impératifs du respect des équilibres éco-systémiques, en somme : Inventer un développement ami de la nature.
5- Travailler sur le plan de la gouvernance, en impliquant au maximum, dans ses projets de développement, les concernés par ses politiques, à savoir les citoyens et les forces vives de la région favorisant une gestion graduelle de la transition pour minimiser les risques et réussir à court terme des projets à fort impact qui renforcent l’adhésion et la confiance.