Par : H. R.
Mawazine Rythmes du Monde clôturera sa prochaine édition (24 mai-1er juin) sur la scène Nahda en compagnie de l’un des Egyptiens les plus plébiscités par la jeunesse marocaine
Il était là en 2010 et comme le public n’avait pas tout compris de ce qu’il disait ou chantait, le revoilà. Cette fois, il est autrement plus armé puisqu’il vient de se marier avec Bassma Boussil, chanteuse marocaine en herbe et ancienne candidate de Star Academy. Rien qu’à ce changement de statut personnel, Tamer Hosni devait se faire inviter par Mawazine. Et boom !, il assurera la clôture du festival qui réunit en une édition la grande partie des chanteuses et chanteurs arabes en vogue. Une bague au doigt et c’est la fureur des mains en l’air. Bien entendu, l’organisation du festival ne le fait pas exprès, mais c’est vendeur. En deux années, le chanteur égyptien a bien changé. Entre des filles qui tombent raides folles et une qui le leur pique par les liens sacrés du mariage, la foule féminine continuera à scander son nom jusqu’à l’évanouissement. Et cela ressemblera étrangement à un changement tressé dans la continuité. Le «Amir Al Oughniya Achababiya» exhibera-t-il sa moitié sur scène ? Nous lui conseillons vivement de le faire, les Youyous fuseront, les Mabrouks aussi. Et Tamer n’aura que davantage d’affection de la part de son public marocain. Le chanteur n’a-t-il pas intitulé son premier album «Hobb» ? Il en a assurément à revendre, lui qui fait également carrière en tant que comédien. En tout cas, Hosni est à voir pour sa voix et ses compositions, mais aussi pour son look changeant et désolant de goût. Ce sont, ici, des appréciations qui se discutent. On phrase bien de changement.