Déjà présent en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en Guinée, Ciments d’Afrique s’installe au Burkina Faso. Son président Anas Sefrioui a lancé le projet le 19 janvier.
Par : Karim Rachad
Ciments d’Afrique (SIMAF) s’installe au Burkina Faso. Anas Sefrioui, son président était à Ouagadougou où il a lancé, le 19 janvier, la construction d’une cimenterie dans la zone industrielle de Kosodo. Le Premier ministre burkinabé Beyon Luc Adolphe Tiao a présidé la cérémonie. D’où l’importance du projet. CIMAF en est ainsi à sa quatrième implantation après celles de Côte d’Ivoire, du Cameroun et de la Guinée. Le projet, représente un investissement de 30 millions d’euros pour une capacité de production de 500.000 tonnes par an. Il est piloté par une entité dédiée baptisée CIMAF Burkina Faso.
Il permettra, dans sa phase de réalisation la création d’un millier d’emplois. Une fois entrée en exploitation, cette infrastructure cimentière emploiera plus de 200 personnes. Selon Anas Sefrioui, « la concrétisation de ce projet est à l’image de la profondeur des relations entre nos deux pays, le Burkina Faso et le Maroc. Il demeure en outre un exemple concret de ce partenariat Sud-Sud que nous voulons développer davantage au service de nos deux peuples ». Cet investissement sera suivi par l’implantation du Groupe Addoha, à travers une société de droit local baptisée Addoha Burkina Faso. Un accord de principe a d’ores et déjà été donné pour la construction de 1000 logements sociaux en plein centre ville de la capitale Ouagadougou, a souligné le Président du Groupe Addoha.
Il est à signaler que l’entrée en exploitation de l’usine de CIMAF Burkina Faso aura un impact considérable sur le marché du ciment local en particulier, ainsi que sur l’économie burkinabaise en général. Le projet cimentier, qui est entièrement destiné à couvrir les besoins locaux en ciment, entrainera des effets positifs sur le prix de ce matériau de construction, locomotive de toute croissance économique.