MAROC Collection GEO
«Le plus brillant des pays du Maghreb, le Maroc » affirme le nouveau beau livre paru dans la collection Géo Partance et signé Christophe Boisvieux et Jacqueline Wilmes.Pour nous en convaincre, plus de 200 photos sont mises à contribution pour vanter la beauté architecturale, les lumières, les souks, et bien sûr la nature du Maroc, ses plaines et ses montagnes.
Ces superbes villes, pensées avec faste par les dynasties impériales qui se sont succédées. Fès, miraculeusement préservée ; Rabat, calme capitale portuaire ; Meknès, chef-d'oeuvre du sultan Moulay Ismaïl ; Marrakech, l'admirable Koutoubia. Et encore Tanger, aux relents interlopes ; Casablanca, le Maroc de demain ; Essaouira, derrière ses remparts à la Vauban ; Taroudant, et ses petits souks parfumés, Ouarzazate... Puis le Sud, du Tafilalet à Zagora, en passant par les spectaculaires vallées du Dadès, du Todra, la route des Kasbahs, mille fois filmée. Pour les amateurs enfin, les sentiers de l'Atlas ouvrent sur un Maroc tel qu'en lui-même. Un Maroc qui se mérite...
Wilmes souligne que dans ce « Maroc qui se mérite », Feu Mohammed V avait réussi, en quelques années de règne, à libérer son pays et à faire l'unanimité autour de son nom et de ses réelles qualités, Feu Hassan II était « un Homme d'une rare culture, arabe comme française » et que le Roi Mohammed VI a, dès son accession au Trône, lancé « le Maroc vers la modernité et une politique sociale ».
Une Fête pour l’œil : Eugène Delacroix
A la fois romantique, classique et bourreau de travail, solitaire et mondain, Eugène Delacroix a tout peint. Passionnément. D'une vaste érudition, il a trouvé son inspiration chez les plus grands, Shakespeare, Goethe, Byron et Dante. Passant librement du mythe à la réalité, il a traduit les souffrances de son siècle avec une rare puissance imaginative, Les Massacres de Scio, La Grèce sur les ruines de Missolonghi, La Liberté guidant le peuple, symbole à jamais de la révolution. En 1832 au Maroc, il découvre, fasciné, la lumière implacable et l'«Antiquité véritable» ; aquarelles et croquis pour constituer le substrat d'une centaine de tableaux dont les Femmes d'Alger (1834). De retour à Paris, il se voue aux «grandes lumières de la peinture murale» (Assemblée nationale, Sénat), et après avoir versé «tour à tour sur ses toiles inspirées le sang, la lumière et les ténèbres», livre à l'église Saint-Sulpice le dernier combat de sa vie, lui ce voltairien convaincu qui n'a cessé de confier à son Journal, en même temps que ses réflexions esthétiques, ses questions et ses doutes. Arlette Sérullaz et Annick Doutriaux éclairent ici l'univers de ce peintre-poète, prodigieux coloriste dans lequel Baudelaire voyait le «chef de l'école moderne». Une fête pour l'œil.
Contes populaires du Maroc : Philippe Fix
Epuisés, les Contes populaires du Maroc de Philippe Fix sont réédités. Les Contes populaires du Maroc sont parmi les plus emblématiques des contes maghrébins et sont actuellement très prisés dans le monde enseignant qui les utilise pour réaliser des plans d’actions éducatifs et des ateliers de lectures suivies. Philippe Fix a toujours été passionné par les traditions et les contes populaires. Plusieurs voyages au Maroc et une grande connaissance des peintres orientalistes lui ont donné l’envie de montrer la richesse des costumes, de l’architecture, des marchés, des bijoux de la vie quotidienne comme des palais. Il nous laisse éblouis devant les dessins foisonnant de détails où chaque objet, chaque soierie, chaque tapis, chaque mosaïque est authentique et nous fait rentrer dans le monde merveilleux des contes arabes.
Certaines des planches (travaillées à l’huile) lui ont demandé plus d’un mois de travail et une recherche minutieuse dans les bibliothèques et les musées. Nous y retrouvons les contes fantastiques, où sorcières, ghoûls et génies se disputent l’avantage de nous faire peur; les contes plaisants dans lesquels la malice des héros vient toujours à bout des pires aventures; et les contes sentimentaux où nous retrouvons toute la poésie des contes orientaux.