«Ce retour est un véritable exploit », nous confie fièrement Mohamed Boudiab, directeur du festival et président de la Fondation Art et Culture, initiatrice du festival. « Il a été possible grâce aux efforts des autorités locales et de la société civile. Avec un budget de 3 millions de DH, il a toujours pour objectif de promouvoir la destination et participer au développement économique de Chefchaouen dont la principale ressource est le tourisme». Encore une fois, le festival célèbre une longue tradition d’ouverture culturelle et tient à se positionner fermement comme un rendez-vous musical de dimension internationale. « Nous souhaitons que le festival ait son propre cachet et une nouvelle identité artistique, c’est pourquoi tous les spectacles ont été adaptés pour garantir l’exclusivité de l’événement », explique Hicham Benabderrazik, directeur artistique du festival. Un programme sur mesure, au service des rythmes latins, admirablement intégrés et interprétés par le maâlem gnaoui et féru de jazz Majid Bekkas, les musiciens du spectacle «Rallumer les étoiles, Kan ya makan» de Fatym Layachi, le chanteur andalou marocain Hakim, la diva de la soul marocaine Oum, le chanteur de raï algérien Faudel, Jamal Nouâman Quintet ou encore l’artiste hispanomarocain Simo Baazzaoui ❚