Pour Maprinvest, dans un pays ou le déficit en logement dépasse les 800.000 unités aux dires des officiels, il n’y a pas lieu de parler de crise. Le vrai problème réside dans l’inadéquation de l’offre à la demande. D’où l’utilité de la planification et du ciblage. « Nous n’investissons pas que dans le moyen standing à Casablanca. Nos investissements sont planifiés en fonction des études de marché que nous menons continuellement et surtout en fonction de la disponibilité du foncier à juste prix qui est à notre avis l’élément l’essentiel du secteur en entier », explique-t-on à Maprinvest. Le projet Casablanca parc (de moyen standing) de ce spécialiste de l’immobilier est donné en exemple : « Le choix de ce standing dans cette zone n’est pas fortuit. Aujourd’hui, le quartier administratif est fréquenté par plus de 20.000 jeunes cadres entre Zenith, Tecnopark et Casanearshore. Nous avons voulu proposer sur le marché un produit adapté à cette population ». La définition du moyen standing chez Maprinvest est claire. Ce segment n'est pas défini par un prix au mètre carré, il englobe d’autres paramètres comme la densité, la situation géographique, la conception, les matériaux et le prix. « Si l'on met du marbre, du parquet et un ascenseur dans un immeuble social on ne le convertira pas en moyen standing pour autant », précise-t-on. Maprinvest cible notamment la classe moyenne émergente. « Laquelle est composée de jeunes entre 25 et 40 ans qui ont un emploi stable, qui sont souvent en couple, qui ont une capacité de crédit, avec un certain un niveau d’instruction qui sont devenus exigeant en terme de qualité, de respect des délais et autres ». Par ailleurs, Maprinvest estime que le social est un secteur qui a de beaux jours devant lui. Sauf que les terrains permettant d’en produire sont de plus en plus rares et de plus en plus éloignés des centres urbains. Et d’ajouter : « Nous avons remarqué que la demande sur le logement social s'égrainais en fonction de l'éloignement. Cette tendance semble difficile à contourner » ❚