PwC vient d’obtenir le statut Casablanca Finance City (CFC) et veut faire du royaume son hub pour le continent. C’est le président de PwC France et Afrique francophone, Bernard Gainnier, qui l’a annoncé lors d’une soirée organisée à Casablanca le 11 septembre. Pour lui l’Afrique est « la nouvelle frontière de l’économie mondiale ». D’où la décision du cabinet d’investir 200 millions de dollars sur les 5 prochaines années pour son développement africain. Pas moins de 70 millions de dollars sont destinés à l’Afrique francophone. Le cabinet a aussi exprimé sa volonté de doubler ses effectifs dans son activité conseil dans cette région. En dévoilant ses ambitions africaines, PwC a rendu public la 4e édition de son étude annuelle sur les enjeux et préoccupations des dirigeants africains : « Africa Business Agenda ». On en retient la confiance exprimée par la majorité des 260 chefs d’entreprise interrogés quant aux perspectives de l’Afrique à moyen terme même si la concurrence deviendra de plus en plus rude entre les investisseurs dans le continent. Du reste, voir cette région du monde devenir encore plus stable et plus sûre pour l’investissement est l’un des principaux souhaits exprimés. Autre élément important relevé, 83% des chefs d’entreprises citent la pénurie de talents et la corruption comme menace à l’investissement. Ils insistent aussi sur le développement des infrastructures. C’est à cet effet que la Banque africaine de développement (BAD) a créé Africa50. Et ce n’est pas par hasard que ce fonds sera basé au CFC❚