Société
Affaire Omar Radi. Appel au respect de Hafsa Boutahar de son plein droit à une justice équitable
L’Association marocaine des droits des victimes proteste contre les injustices ciblant Hafsa Boutahar et défend son droit à l’accès librement à la justice en toute équité.

Hafsa Boutahar, plaignante contre Omar Radi pour viol
Exprimant son soutien à Hafsa Boutahar en tant que victime de crime sexuel dont elle accuse Omar Radi, L’Association marocaine des droits des victimes (AMDV) condamne, dans un communiqué, certaines déclarations, qu’elle qualifie d’irresponsables et qui portent atteinte à la dignité de cette victime, à sa réputation et à la réputation de toutes les autres victimes d'abus sexuels ayant choisi de briser le silence.
L’association lance un appel à tous les responsables concernés par l'application des lois pour qu'ils garantissent la protection juridique nécessaire à la victime Hafsa Boutaher et à toutes les victimes d'abus sexuels, conformément notamment à la résolution 34-169 de l'Assemblée générale des Nations Unies portant Code de conduite pour les responsables de l'application des lois.
L’ONG appelle également toutes les organisations de défense des droits de l'homme, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, nationales et internationales, qui défendent les droits humains, à faire preuve d'objectivité.
Cette solidarité est aussi, ajoute l’association, une réponse à «la campagne féroce menée par certains défenseurs des droits des accusés, qui profèrent des accusations implicites à l’encontre des victimes d’abus sexuels dans leur lieu de travail et exploitent leur dossier dans des règlement de comptes politiques».
Pour rappel, L’AMDV a vu dernièrement le jour avec l’ambition de contribuer à "la protection juridique et sociétale des victimes et de faire entendre leur voix".
L’association lance un appel à tous les responsables concernés par l'application des lois pour qu'ils garantissent la protection juridique nécessaire à la victime Hafsa Boutaher et à toutes les victimes d'abus sexuels, conformément notamment à la résolution 34-169 de l'Assemblée générale des Nations Unies portant Code de conduite pour les responsables de l'application des lois.
L’ONG appelle également toutes les organisations de défense des droits de l'homme, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, nationales et internationales, qui défendent les droits humains, à faire preuve d'objectivité.
Le communiqué souligne que la solidarité qu’elle exprime envers la victime Hafsa Boutaher s'inscrit dans son soutien naturel aux victimes des abus sexuels qui subissent l’opprobre et le dénigrement pour les acculer au silence.L'association dénonce les contrevérités visant à faire pression sur la justice et à induire l'opinion publique en erreur.
Cette solidarité est aussi, ajoute l’association, une réponse à «la campagne féroce menée par certains défenseurs des droits des accusés, qui profèrent des accusations implicites à l’encontre des victimes d’abus sexuels dans leur lieu de travail et exploitent leur dossier dans des règlement de comptes politiques».
Pour rappel, L’AMDV a vu dernièrement le jour avec l’ambition de contribuer à "la protection juridique et sociétale des victimes et de faire entendre leur voix".