‘Malgré un contexte économique rude, 2014 a été une bonne année pour la BCP tant au Maroc qu’en Afrique subsaharienne.’
Les principaux indicateurs de la BCP montrent que la banque a eu une bonne année 2014. Le groupe a en effet réussi à dégager un bénéfice net à hauteur de 2,2 milliards de dirhams en accroissement de 12,5% par rapport à 2013. Une performance qui confirme la capacité bénéficiaire de la banque, comme le souligne le management du groupe. En dépit du renforcement de la politique de couverture des risques qui a porté le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions à 75% contre 71% à fin 2013, le résultat net consolidé a atteint 3,3 milliards alors qu’il n’était que de 3,2 milliards une année plus tôt. Au niveau commercial, les dépôts de la clientèle du Groupe ont progressé de 9,5 % pour s’établir à 229,9 milliards de dirhams permettant de ramener la part de marché de la banque à 26,8%. Les prêts servis par la banque à ses clients ont, quant à eux, augmenté de 3,1% en 2014, soit l’équivalent de 206,1 milliards de dirhams.
Résultats tirés par les opérations africaines
« Les activités du groupe BCP en Afrique subsaharienne ont poursuivi leur développement en phase avec leur vocation de relais de croissance », relève-t-on dans une note de la BCP. Dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), le groupe a enregistré une hausse des dépôts de 29% et des crédits de 21%, « portée par une croissance organique appuyée par une synergie efficace avec les différentes entités ». Ces performances commerciales ont amené le produit net bancaire consolidé du Groupe à 14,74 milliards de dirhams en hausse de 12% par rapport à 2013. La banque doit cette performance à sa filiale Atlantic Bank International (ABI), qui opère dans une dizaine de pays africains et qui a vu son produit net bancaire bondir de 26% durant l’année écoulée. En dépit de la poursuite des investissements que ce soit au Maroc ou en Afrique subsaharienne, les résultats du groupe dégage une bonne maitrise de charges. Ainsi, le résultat brut d’exploitation s’est nettement apprécié de 18% à 7,9 milliards de DH, sous l’effet de la bonne orientation du PNB et de l’amélioration du coefficient d’exploitation de 268 points de base à 46,6%. Un seul indicateur fait exception, la montée des créances douteuses, à 10,4 milliards de dirhams au 31 décembre 2014, contre 8,3 milliards de dirhams une année auparavant. Dans ce cadre, la BCP a opté pour une politique prudentielle en allouant une enveloppe supplémentaire de 205 millions de dirhams en matière de provisions pour risques généraux portant le total des provisions à 2,3 milliards de dirhams à la fin 2014.