La Razón. Appels au jugement de Brahim Ghali en Espagne pour viol et autres crimes
Des défenseurs des droits de l'Homme multiplient les appels pour que le chef du Polisario, se trouvant actuellement Espagne, soit interpellé et jugé dans ce pays pour les nombreux crimes qu’il avait commis.

Brahim Ghali est poursuivi en Espagne pour viol, torture et autres crimes
Le chef du Polisario, Brahim Ghali, 73 ans, est hospitalisé dans un hôpital espagnol à Logroño, près de Saragosse, depuis mercredi 21 avril. Il est arrivé en Espagne sous un nom d’emprunt algérien, accompagné d’un staff médical algérien, à bord d’un avion médicalisé affrété par la présidence algérienne, selon Jeune Afrique.
L’Agence de presse du Polisario a confirmé l’hospitalisation de Brahim Ghali, sans en préciser le lieu, affirmant qu’il a été contaminé par la Covid-19. De leur côté, des sources du ministère espagnol des Affaires étrangères ont révélé, hier jeudi à l’AFP, que le chef du Polisario a été transféré en Espagne « pour des raisons strictement humanitaires afin de recevoir des soins médicaux », sans donner d’autres informations. La même information a été publiée par EFE.
Dès qu’ils ont appris cette nouvelle, des membres de l’Associations sahraouie de défense des droits de l’Homme (ASADEDH) et de nombreux internautes ont multipliés les tweets de protestation, rappelant que Brahim Ghali devrait répondre devant la justice espagnole de l’accusation de viol portée à son encontre par la jeune sahraouie Khadijatou Mahmoud.Il a été aussi rappelé que le chef du Polisario est accusé d’autres crimes contre l’humanité. Certains publient même un mandat d’arrêt que la justice espagnole aurait émis à son encontre.Contactée, Maria del Rosario Villa, avocate de l’ASADEDH, confirme que la justice espagnole est fortement sollicitée par les membres de cette association pour que Brahim Ghali soit arrêté au sein de l’hôpital où il est hospitalisé. La même source indique que les requêtes exprimées ne concernent pas seulement l’accusation de viol portée à l’encontre du chef du Polisario par la jeune plaignante, mais aussi d’autres plaintes déposées contre lui pour torture et autres crimes. L’avocate rappelle qu’en 2016, Brahim Ghali voulait venir à Barcelone, mais qu’il avait vite changé d’avis dès qu’il a appris qu’il allait être arrêter dès son arrivée sur le sol espagnol.
Source : La Razón
L’Agence de presse du Polisario a confirmé l’hospitalisation de Brahim Ghali, sans en préciser le lieu, affirmant qu’il a été contaminé par la Covid-19. De leur côté, des sources du ministère espagnol des Affaires étrangères ont révélé, hier jeudi à l’AFP, que le chef du Polisario a été transféré en Espagne « pour des raisons strictement humanitaires afin de recevoir des soins médicaux », sans donner d’autres informations. La même information a été publiée par EFE.
Dès qu’ils ont appris cette nouvelle, des membres de l’Associations sahraouie de défense des droits de l’Homme (ASADEDH) et de nombreux internautes ont multipliés les tweets de protestation, rappelant que Brahim Ghali devrait répondre devant la justice espagnole de l’accusation de viol portée à son encontre par la jeune sahraouie Khadijatou Mahmoud.
La jeune sahraouie Khadijatou Mahmoud issue des camps de Tindouf a dévoilé les détails de son viol en 2010 à Alger, par l’actuel chef du Polisario, Brahim Ghali.#Spain_protect_criminalpic.twitter.com/tciNat2cjv
— Barhoun Hamza (@HamzaBarhoun94) April 22, 2021
#BrahimGhali admitted in a hospital in #Zaragoza#Espana under a FAKE name: Mohamed Ben Battouche bcoz of numerous legal proceedings for crimes against humanity. #Deutschland refused the algerian request. https://t.co/OkaFz9OnAg#SaharaOccidental#WesternSahara#Madrid
— CORCAS (@CORCAS_AUTONOMY) April 22, 2021
Source : La Razón