Date : samedi 13 février. Lieu : Skhirat. Evénement : le conseil national du Rassemblement national des indépendant. Fait marquant : le président du parti de la colombe n’a pas été tendre avec le chef du gouvernement. Et c’est le moins que l’on puisse dire. En effet, lors de la réunion du parlement du RNI, Salaheddine Mezouar a surpris plus d’un en s’attaquant frontalement au parti de Benkirane. Le RNI, par la voix de son président, a ainsi accusé le parti de la lampe d’autoritarisme, qui plus est s‘ingénie à s’immiscer dans les décisions souveraines de son parti. Mezouar faisait certainement allusion aux positions du PJD, au lendemain des élections du 4 septembre dernier, lorsque la majorité a failli vaciller. Fait d’autant plus inouï que les deux formations font partie de la majorité gouvernementale. Une attaque qui laisse penser, à quelques mois, des élections législatives du 7 octobre prochain, que l’actuelle majorité risque d’entrer dans une nouvelle zone de turbulence. Contactés, certains membres influents du RNI n’ont pas jugé opportun de commenter la virulente prise de position de leur président, au moment où ce dernier ne répondait pas au téléphone. Quant à Benkirane, il ne s’est pas exprimé à ce sujet. Plus encore, selon des différentes sources, le secrétaire général du PJD aurait donné les consignes aux siens de ne pas réagir. Une bombe est ainsi dégoupillée et c’est le silence radio qui prévaut. A défaut de positions claires de la part des premiers concernés, la voie des supputations est ouverte pour les commentateurs.