C’est le grand réalisateur hongrois Béla Tarr qui présidera la 16e édition du Festival International du Film de Marrakech, succédant ainsi à Francis Ford Copolla.
Cinéaste d’un temps réinventé, orfèvre perpétuellement traversé par la question de la condition humaine, chercheur invétéré des fondements du monde, Béla Tarr a façonné en neuf longs métrages, quatre courts métrages et un film pour la télévision, une oeuvre radicale et visionnaire, à la beauté formelle fascinante. (Rétrospective Béla Tarr, Centre Pompidou 2011)
Martin Scorsese dira de lui qu’il « est un des derniers aventuriers du monde du cinéma, et ses films, comme Le Tango de Satan et le Cheval de Turin, sont de véritables expériences qui vous emportent et restent dans vos mémoires. J’ai appris qu’il avait maintenant décidé de se consacrer à l’enseignement cinématographique, avec l’école qu’il a ouverte à Sarajevo. Il est, je crois, un excellent choix pour présider le jury de Marrakech ».