Fathallah Arsalane est un membre de l’association politique Al Adl Walihssan. Pour lui, le gouvernement de Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti le Justice et du développement (PJD) est « enchaîné et n’a pas de vraies prérogatives ». Et comme s’il parlait à des ignares, il explique que les membres de ce gouvernement « ne sont que de simples employés de façade ». On le voit bien, le discours n’a pas changé alors que du fait de la nouvelle constitution, le Maroc a un chef de gouvernement et non plus un premier ministre. Le membre de la Jamaa islamiste qui veut instaurer un mode de gouvernance à l’image de la Khilafa, s’inquiète en plus de la situation économique, dans un entretien avec l’agence France press (AFP). Cette situation risque, selon lui, de faire exploser la jeunesse, plus instruite, mais sans débouchés. Voilà, tout le monde est prévenu. Dur de changer les mentalités d’une Jamaa qui a, depuis sa création, vécu sur les rêves de son créateur vénéré comme un messie.