Plus de 400 visites par jour, 11 centres rien qu'à Casablanca et une forte présence sur les plus grandes villes du royaume... Ceragem a investi un créneau porteur, celui du bien-être ou du « traitement de base », comme le qualifie Ouafa Abouelhaoul, gérante du centre Hay Mohammadi de Ceragem.
Faisant partie d'un réseau international présent sur les cinq continents, Ceragem est un fournisseur d'appareils de massage thermique. L'entreprise a été créée en 1998 à l'initiative d'un médecin coréen. Ce dernier a remarqué que l'état de sa mère diabétique souffrant d'une maladie rhumatismale ne fait qu'empirer malgré le respect de son traitement classique. Pour réconforter sa mère souffrante, il a eu alors l'ingénieuse idée de concevoir un appareil thermal diffuseur de chaleur en se basant sur les préceptes de la médecine orientale. L'objectif est atteint au bout de quelques séances. Commence alors la grande aventure de Ceragem.
Arrivée au Maroc, il y a quatre ans maintenant, ces appareils séduisent les patients marocains. « Nos proposons des appareils de massage manuels et automatiques qui combinent le massage et la pression thermique. La chaleur radiante à infrarouge lointaine émise grâce aux pierres de jade opère sur la colonne vertébrale et sur les différents points d'énergie du corps», explique la responsable en insistant sur les bienfaits multiples et prouvés de la méthode. Cette dernière opère en relâchant les énergies, en détendant les muscles le long de la colonne vertébrale et en améliorant du même coup, la circulation sanguine. « Des points clés de l'organisme qui font que beaucoup de nos clients trouvent satisfaction dès les premiers essais », insiste Abouelhaoul. Des essais qui sont gratuits et qui attirent une immense foule quotidiennement. Au centre Hay Mohammadi, L’Observateur du Maroc a pu constater ce succès. Une quinzaine de séances d'information chaque jour en présence d'une quarantaine d'hommes et de femmes venus essayer les différents appareils. Rhumatismes, migraine, diabète, stress... le spectre des maux à traquer s'élargit au gré des séances. Déçus par la médecine classique, ces femmes et hommes souffrants et d'un certain âge (pour la majorité) viennent chercher une alternative. « Surtout qu'il n'y a pas d'effets secondaires. Nos appareils ont été inspirés par la médecine orientale ancestrale d'où leur côté sain », confirme la responsable en insistant sur le fait que cette technologie ne peut et ne veut nullement se substituer aux médecins et aux hôpitaux. D'après elle, les différents appareils peuvent être utilisés à volonté chez soi sans aucun risque. Si au centre, des monitrices se chargent d'encadrer les « postulants » durant les essais gratuits, ces derniers peuvent toutefois s'en occuper personnellement une fois l'appareil acquis. Notons que les prix des machines varient entre 11.000 et 32.000 dirhams, selon les options.