Face aux informations ayant circulé sur la contamination de certaines bouteilles d'eau de Sidi Harazem par une bactérie et la menace éventuelle qu'elle représenterait pour les consommateurs, la société concernée a tenu à clarifier la situation pour lever les doutes en toute transparence.
Sidi Hrazem explique qu'effectivement des échantillons ont été diagnostiqués non-conformes par l'Institut National d'Hygiène (INH) sur trois lots de bouteilles identifiées du format 0,5 Litre de la marque fabriquées sur une nouvelle ligne remplisseuse installée fin août 2019. Mais, précise la société, il ne s'agit pas d'une contamination, mais plutôt du "développement d'une bactérie au niveau d’un point mort au niveau de la nouvelle remplisseuse acquise".
Cette bactérie, Pseudomonas Aeruginosa est "habituellement peu agressive" explique la société, "mais qui peut devenir pathogène", si certaines conditions sont réunies. D'ailleurs la loi marocaine exige l'absence totale de cette bactérie au niveau des eaux en bouteille.
Selon l'Agence Nationale pour la Sécurité Sanitaire française (ANSES), "l’ingestion de cette bactérie ne comporterait pas de risque sur la consommation", ajoutant que "aucune donnée ne permet de calculer un risque de maladie dans la mesure où aucun signe clinique n’a été observé expérimentalement malgré des niveaux d’exposition très élevés», ce qui pourra rassurer les éventuels consommateurs qui ont ingérer de l'eau provenant des lots concernés.
En réaction à cet incident, et pour se conformer avec la loi, Sidi Harazem a entrepris de mettre en place des mesures drastiques :
- La réalisation d'un diagnostic sur l'ensemble du réseau de production pour identifier l’origine du problème. L'analyse a montré que sont exclusivement concernés, dans le format bouteilles de 0,5 Litre de Sidi Harazem, trois lots limités fabriqués depuis l’acquisition de la nouvelle ligne fin août 2019.
- L’arrêt de l'ensemble de la production de la ligne concernée
- L’organisation du retrait sous 48 heures de l’ensemble de la production concernée au niveau national.
- La destruction de l'ensemble de cette production
- La révision du design industriel de la machine remplisseuse avec le fournisseur.
Ces mesures ont été entreprises en accord avec le ministère de la santé publique explique Sidi Harazem, qui assure que la source de Sidi Harazem alimentant l'usine, a toujours été saine.