Après la sélection à Cannes de ses films « Les Chevaux de Dieu » en 2012, dans la catégorie Un certain Regard, et « Much Loved » en 2015 à la Quinzaine des Réalisateurs, c’est aujourd’hui autour du nouveau film de Nabil Ayouch, « Haut et Fort » (« Casablanca Beats »), d’être sélectionné à Cannes, cette fois en Compétition Officielle. Une première pour un film marocain qui concourt à la Palme d’Or aux côtés des films de cinéastes tels que Jacques Audiard, Wes Anderson, Nanni Moretti, Asghar Farhadi ou encore Paul Verhoeven.



« C’est un moment unique dans une vie, confie Nabil Ayouch. Je suis tellement heureux, pour le film, pour l’équipe, pour les actrices et acteurs qui ont tout donné, pour le cinéma marocain, et pour le Maroc. Le cri de cette jeunesse va être entendu. C’est important et c’est beau. »

Un bel hommage à la jeunesse marocaine

Le film dont l’action se déroule à Sidi Moumen, à Casablanca, raconte l’histoire d’Anas, ancien rappeur qui est engagé dans un centre culturel du quartier. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont trouver une voie d’expression à travers le Hip Hop.

« Haut et Fort » est une fiction, dans la lignée du travail d’observation et d’introspection proche du terrain que Nabil Ayouch mène depuis des années sur chacun de ses films. Une approche qu’il affectionne particulièrement puisque le film met en scène les jeunes du Centre Culturel « Les étoiles de Sidi Moumen », créé par la fondation Ali Zaoua en 2014.

Écrit en collaboration avec Maryam Touzani, le film est un hommage à la jeunesse marocaine, et est interprété principalement par Anas Basbousi, ainsi qu’Ismail Adouab, Meryam Nekkach, Nouhaila Arif, Abdou Basbousi, Zineb Boujemaa, Soufiane Bellali, Mehdi Razzouk, Amina Kanan, Samah Baricou, Maha Menan, Marwa Kniniche, Marouane Bennani et Abderahaman Errahmani.