Parlement européen. Un vrai massacre pour la crédibilité de l’Espagne
Le Parlement européen a choisi la prudence

La résolution du Parlement européen ressemble à une revendication d’une ONG. Elle rejette l’utilisation de la question migratoire par le Maroc, amis évite de condamner. 397 voix pour certes, mais si on additionne les « contre » et les abstentions on arrive quand même à 281 voix.

Ce n’est pas mal du tout, c’est même très bien, vu que certains députés voulaient une position plus ferme contre le Maroc. L’abstention qui veut dire qu’on n’est ni pour ni contre la résolution est en fait une bonne nouvelle pour le Maroc, ce sont autant de députés européens qui ne soutiennent pas l’Espagne.

Mais ce qui est intéressant à noter c’est le double standard des députés du « Oui ».

Quand l’Espagne commet une grosse bourde contre les intérêts du Maroc même en violant des règles européennes, la question est bilatérale entre l’Espagne et le Maroc.

Néanmoins, quand le Maroc répond à l’Espagne, cela devient une affaire européenne.

Or, en accueillant un criminel de guerre sous fausse identité, l’Espagne a porté atteinte et même ridiculisé tout le dispositif européen de protection des frontières. Comment l’Europe peut-elle être assurée que sa frontière espagnole est hermétique et qu’on peut faire confiance aux services de ce pays pour vraiment protéger ses partenaires? C’est plutôt inquiétant. Et pour le Maroc aussi.

Quoi qu’il en soit, la résolution du PE ne fera pas mal au Maroc. Elle n’apporte rien à l’Espagne non plus. 281 députés ne soutiennent pas le gouvernement de Pedro Sanchez. C’est plutôt l’Espagne qui doit se plaindre, et se poser des questions sur sa place dans l’Union européenne.

Quant Maroc, il dispose encore de plusieurs moyens souverains pour « traiter » l’Espagne. Déjà qu’il l’a exclue de l’opération Marhaba qui lui rapportait des millions d’Euros sans trop se fatiguer. L’année dernière c’était à cause de la pandémie? Eh bien la pandémie n’a pas disparu et l’Espagne est classée zone à risque encore cette année. Santé d'abord.

L’Espagne doit tous ces déboires à son gouvernement dirigé par les socialistes. Elle doit vraiment s’inquiéter pour son avenir.

Enfin, Parlement contre Parlement, le Maroc a reçu le soutien des parlements africain et arabe. Et c’est grâce à qui? A l’Espagne bien sûr.