Déclaration du porte-parole US sur les affaires Raissouni et Radi. La DIDH met les points sur les "i"
Le Délégué Interministériel aux Droits de l’Homme (DIDH), Ahmed Chaouki Benyoub

La déclaration du porte-parole du Département d'Etat US au sujet de deux affaires en justice est basée sur des informations "partiales" émanant exclusivement des soutiens des accusés, souligne la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH) dans un communiqué.

La déclaration du porte-parole du Département d'Etat US au sujet de deux mis en cause, dont le premier a été condamné, en première instance, à une peine de cinq ans de prison ferme pour une affaire de droit commun, tandis que le deuxième est en cours de jugement, est basée sur des informations "partiales" émanant exclusivement des soutiens des accusés, a souligné, ce mardi, la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH). De même, a poursuivi la Délégation, il a été constaté avec étonnement que la déclaration du porte-parole du Département d’Etat américain se réfère uniquement aux allégations de la personne condamnée, en se focalisant sur son statut professionnel, et à des prétendues "violations des normes relatives au procès équitable", alors que le parquet compétent dans son communiqué du 12 juillet 2021 a clairement mis en exergue le caractère équitable dudit procès.

"Le Maroc étant attaché au respect des droits fondamentaux de tous les justiciables, quels que soient leurs statuts, par conséquent l’indépendance du pouvoir judiciaire, consacrée par la Constitution de 2011 et découlant des réformes substantielles impulsées au Royaume, depuis plus de deux décennies, est garante du respect de ces droits fondamentaux", a insisté la DIDH.

Dans ce sens, "le Maroc demeure profondément attaché à la consolidation des valeurs des libertés individuelles et collectives, notamment les libertés d'expression et d’association, qui ne cessent de se développer, dans le cadre d’une société prospère, tolérante et inclusive, bannissant l’arbitraire, l’injustice et la violence", a conclu la Délégation.