Nasser Bourita pose «la vraie question» via Jeune Afrique: «Qui a intérêt à ostraciser le Maroc ?»
le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita

Dans une interview publiée, ce jeudi 22 juillet par Jeune Afrique, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita réagit aux accusations de «Forbiden Stories» ciblant le Maroc sur la base des allégations de «Pegasus Project» d'Amnesty International.

Dès l’entame de l’interview, Nasser Bourita qualifie les accusations visant le Maroc d’«écran de fumée», de «coup de bluff monté de toutes pièces et sans preuve aucune». Le ministre poursuit en décrivant ces accusations de «surenchère dans l’ineptie».

Le haut responsable s’arrête aussi sur le timing de cette campagne qui «n’est certainement pas anodin». Il note que ces dernières années, des pics d’hostilité médiatique dans certains pays ont été observés, à la veille de la célébration par le peuple marocain de la Fête du Trône et que cette année encore ne fait pas exception.

«Ce timing, hautement symbolique pour le Maroc et les Marocains, a toujours été sciemment choisi par les milieux hostiles, connus du Royaume, qui s’évertuent à écorner l’image du Maroc et de ses institutions, tantôt par l’édition de livres pamphlétaires ou d’articles et d’interviews, tantôt par la diffusion de reportages pernicieux», a-t-il précisé.

Bourita souligne que Forbidden Stories et Amnesty International se basent uniquement sur de pures supputations. Il constate aussi que certains titres syndiqués au sein de «Forbiden Stories» «servent des agendas bien connus pour leur hostilité primaires envers le Maroc et sont ulcérés par ses succès soule leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI».

Si «révélations» il y a, «c’est bien la sortie au grand jour de cette hostilité, qui ne peut plus se cacher derrière des allures savantes et policées. Ce n’est pas du journalisme. C’est du sabotage à grande échelle», a-t-il tranché.

«Encore une fois, je ne suis pas adepte des théories du complot. Je ne pense pas qu’il y ait un consortium de "forces du mal” qui chercheraient à nous nuire. Mais je suis suffisamment lucide pour lire le landscape qui se présente à mon esprit : une concentration acharnée sur le Maroc en particulier; une force de frappe médiatique considérable mobilisée, y compris dans le service public d’un pays particulier; la saisonnalité de la campagne; la volonté à peine voilée de toucher à la confiance en l’État marocain, tant en interne qu’à l’étranger; le choix d’une date hautement symbolique pour le Maroc et les Marocains”, a-t-il détaillé.