Liberté d’expression. On en fait ce qu’on veut
Cela s’est passé en France, le pays où les droits de l’homme ne sont pas une plaisanterie et notamment la liberté d’expression et la liberté de la presse.

Que s’est-il passé qui puisse nous interpeller?
Voici l’histoire:
Les autorités françaises ont retiré le titre de séjour à une journaliste turque. Elle a fait l’objet d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF).
Cette journaliste turque est accusée par le régime d’Erdogan de terroriste et risque gros si elle retourne à son pays. Les autorités turques ont même mis une prime sur sa tête. Wanted dead or alive.
Son avocat a dénoncé une "politique du chiffre" et le risque encouru, soulignant qu'elle figure sur une liste de personnes recherchées avec une mise à prix. Le tribunal administratif de Melun a confirmé la mesure d'éloignement, mais a provisoirement suspendu son renvoi vers la Turquie, reconnaissant le risque encouru par la journaliste.
Que nous enseigne ce cas? Qu’un pays démocratique ne peut supporter que des étrangers utilisent son territoire pour attaquer les autorités de leur pays. Le pouvoir français sait que la journaliste ne peut pas retourner en Turquie sans subir les foudres d’un régime rigide qui a déjà emprisonné beaucoup de journalistes et intellectuels.
Par conséquent, personne ne peut jouer sur ce prétexte très accommodant de la liberté d’expression pour laisser certains qui ne sont même pas journalistes attaquer leurs pays sans limite.
Les autorités françaises n’ont pas renié les droits de l’homme et la liberté de la presse et d’opinion. Toutefois, elle ne tolérerait pas qu’on l’utilise pour attaquer un autre pays.