«Pegasus Project». Pourquoi tout cet acharnement contre le Maroc ?
Capture d’écran 2021-07-29 à 21.42.52

Face à la pression de certains médias faisant feu de tout bois en reprenant à l’excès les accusations de «Pegasus Project», l’exécutif français fait preuve d’une infaillible retenue en demandant, comme l’ont fait les autorités marocaines, d’avoir des preuves tangibles. 

S’il était encore de ce monde, qu’aurait pensé Hubert Beuve-Méry, lui qui a dit «non à la désinformation !» en créant cette grande institution médiatique, de ce qui s’écrit à longueurs de pages sur la base du rapport «Pegasus Project» ?

La question mérite d’être posée au vu de l’entêtement sans fondement de ce quotidien français contre le Maroc. S’assignant le rôle de meneur de la campagne «Pegasus Project», clairement anti-marocaine, Le Monde continue à servir et resservir à toutes les sauces les mêmes accusations d’Amnesty international dont l’hostilité contre le Maroc ne date pas d’aujourd’hui.

Le journal donne l’impression d’être agacé de voir l’exécutif français s’en tenir aux règles élémentaires qu’impose la recherche de la vérité, loin de toute émotivité, en diligentant une enquête. Preuve en sont les flux incessants d’articles publiés par ce quotidien qui a pris, à l’évidence, les accusations portées contre le Royaume, en particulier, pour des paroles divines. Sauf qu’en toute logique, rien ne laisse présager le moindre nuage dans le ciel bleu des relations franco-marocaines. La raison est toute simple, «le Maroc n’a jamais acheté ni utilisé Pegasus», comme n’aa eu de cesse de le répéter l’avocat du Royaume, Me Olivier Baratelli. Ce dernier vient d’ailleurs d’annoncer que le Maroc intensifiera les actions judiciaires contre ses diffamateurs. Parce que les autorités marocaines n’ont rien à se reprocher, c’est la Justice française, connue et reconnue pour son indépendance, qu’ils ont sollicitée pour que triomphe la Vérité sur les rumeurs. Lesquelles ne cessent pas, même quand le ministre de la Défense israélien lui-même affirme officiellement, après une enquête qu’il a lui-même diligentée, que ni le Président Macron ni des députés français n’ont jamais été espionnés par Pegasus.

En attendant que l’enquête de l’Élysée aboutisse à la même conclusion, ce qui semble être un vrai lobbying contre le Maroc ne pourrait être que vain. La France et le Maroc sont et resteront de grands amis.

Le Monde l’a lui-même plusieurs fois rappelé en plusieurs époques, et semble aujourd’hui l’oublier, l’amitié franco-marocaine séculaire est beaucoup plus profonde et solide pour que quelques cris d’orfraie puissent l’ébranler.