Alors que la nouvelle génération de la Mégane, en 100 % électrique, a été présentée début septembre au salon de Munich, nous avons eu la chance de tester une dernière fois celle qu’on surnomme « la dévoreuse de bitume », la Renault Mégane RS 300 EDC.
Restylée en début d’année 2020 pour la dernière fois de sa carrière, la Renault Mégane RS devrait bientôt céder sa place à une version électrique en 2023. Voici le dernier essai de la berline sportive survitaminée au losange.
Une allure sportive et un léger restylage
Début 2020, l’ensemble de la gamme Renault Mégane -incluant la version R.S.- subit un léger restylage avec l’arrivée de la technologie hybride E-Tech sur la version civilisée. Outre l’aspect esthétique, le moteur de cette version a gagné en puissance et en couple. La compacte sportive atteint désormais la barre des 300 chevaux (contre 280 auparavant) et gagne 30 Nm de couple pour grimper à 420 Nm.
Avec sa teinte Orange Tonic, notre modèle d’essai ne passe pas inaperçu. Déclinée uniquement en 5 portes, la Mégane RS s’établit sur la base d’une Mégane GT. Plusieurs éléments soulignent la sportivité du modèle, notamment la lame F1 à l’avant, les feux à LED, repris de la Clio RS. À l’arrière, un vrai diffuseur permet à la voiture d’être plaquée au sol ainsi que sa canule d’échappement, toujours en position centrale. Sans oublier ses ailes élargies de 60 mm devant, et 45 mm derrière.
Un intérieur sportif
Le tableau de bord embarque un écran tactile de 9,3 pouces en position central.
Esthétiquement parlant, cette version restylée de la Mégane RS ne change que très peu. A l’intérieur, l’ambiance est sportive tout en rappelant la berline classique. Pour le volant, la compacte sportive adopte de très beaux sièges baquet en Alcantara, offrant un excellent maintien. Pour ce qui est de la technologie, on retrouve l’écran tactile multimédia « Easy link » de 9,3 pouces en position central, qui propose désormais un nouveau « RS monitor », permettant d’afficher de nombreux paramètres liés à la voiture en temps réel (accélération, freinage, angle, ...) ainsi qu’un compteur numérique de 10,2 pouces.
Vous pouvez également personnaliser votre Megane R.S à votre guise : Attelage, barres de toit, coffre de toit, alarme, chargeur...
Un bloc moteur gonflé à 300 chevaux
Le restylage de la RS réside surtout dans son nouveau bloc moteur survitaminé. Cette Mégane RS se voit attribuer 20 chevaux supplémentaires pour atteindre les 300 chevaux, comme la version Trophy. Elle gagne aussi au niveau du couple avec maintenant 420 Nm disponible à 3200 tr/min.
Châssis sport
La Megane RS reçoit le même bloc moteur que l’Alpine A110, à savoir un quatre cylindre 1.8 turbo, mais qui pèse aussi plus de 300 kg (1 447 kg) de plus que la berlinette dieppoise. Même puissance que la version Trophy, cette sportive de 300 ch se différencie par son châssis. Notre RS « classique » adopte un châssis Sport, tandis que la version Trophy dispose d’un châssis Cup. Renault a choisi des cadors pour équiper son modèle avec une ligne d’échappement Akrapovic qui délivre une pétarade frissonnante ainsi que des étriers de freins Brembo et disques, ultra performants.
Concernant la boîte de vitesses EDC de 6 rapports, elle est réactive, surtout quand on utilise les palettes au volant.
Sur la route. Puissance, agilité, souplesse...
Qu’elle soit sur routes sinueuses ou dégradées, la compacte sportive s’avère très agile sur le circuit et rase le bitume à des vitesses extrêmes grâce aux butées hydrauliques dans les amortisseurs, son châssis et son système 4Control. Une fois le train avant inscrit dans un virage, le reste de la voiture suit automatiquement.
Grâce à ce système 4Control, 4 roues directrices, le véhicule est très rassurant. Recalibrées par rapport à la Mégane GT, il permet aussi aux roues arrière de braquer dans le sens inverse des roues avant jusqu’à 60 km/h, et jusqu’à 100 km/h en mode race.