Industrie automobile un nouvel arrivant ?

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies Abdelkader Amara, nourrit de grands espoirs pour l’industrie automobile marocaine. Une autre marque pourrait s’installer au Maroc. Le ministre pense que ce serait un asiatique et qu’il pourrait choisir un autre emplacement que Tanger. Le coréen Hyundai et le japonais Toyota font partie des constructeurs potentiellement intéressés à venir s’implanter aux portes de l’Europe. Leur présence au Maroc pourrait intervenir dans les trois années à venir, avec prioritairement en tête le développement d’une présence industrielle à proximité de la zone Afrique Méditerranée. Si Hyundai et Toyota sont cités, cela ne ferme pas la porte à d’autres arrivées même si Abdelkader Amara a refusé de s’exprimer sur l’arrivée d’un constructeur européen alors que certaines rumeurs parlent de l’allemand Volkswagen.

Selon le ministre, les Asiatiques trouveront un intérêt certain à investir au Maroc. « L’Afrique a besoin de produits adaptés à la classe moyenne, à savoir des véhicules à mi-chemin entre les citadines et les utilitaires et pour lesquels le facteur "prix" est très important. Renault réussit ce pari. Mais les Japonais, selon moi, ne sont pas sur ce segment au Maroc et même peu en Afrique », a soutenu le ministre dans un entretien avec une revue française spécialisée dans l’industrie. « Il y a donc une place à prendre au Maroc dans une optique régionale au vu de nos fortes liaisons logistiques et accords de libre-échange avec les pays africains » a conclu A. Amara. Quant à la forme de ces éventuelles implantations, l’exemple de Renault avec son usine géante de Tanger (350.000 unités par an) n’est pas une obligation pour les constructeurs. Selon le ministre, « on peut imaginer l’implantation d’usines plus réduites de l’ordre de 100.000 véhicules par an. Par ailleurs, coté constructeurs européens, nous avons peu d’espoir à court terme » translate english in turkish