Incendie de Fès. Qui indemnisera les Commerçants ?
Incendie de R'cif à Fès. Plus de 24 magasins incendiés.

Un incendie a ravagé hier dans l’après midi, le marché de R’cif dans la médina de Fès.  Les feux ont détruit plusieurs magasins. Qui se chargera de la réhabilitation des lieux ? Quid de l’indemnisation des sinistrés ? 



L'emblématique place R'cif, a été ravagée par un immense incendie hier, en début d’après-midi suscitant la panique auprès des commerçants et des touristes présents sur les lieux. Les enquêtes toujours en cours. Mais une chose est sûre, les dégâts matériels sont très importants. Selon le secrétaire générale adjoint de l’union générale des entreprises et métiers de Fès, Ahmed Bouzidi Idrissi, les causes du drame sont encore inconnues. Il ajoute que plus de 20 magasins ont été touchés à degrés différents appartenant à des commerçants opérant dans des activités comme la commercialisation des fruits et légumes, la viande, les olives...

Contacté par l’Observateur du Maroc et d’Afrique, M’hammed Yassir Jawhar, président de la circonscription communale de Fès/Medina confie de son côté que plus de 24 magasins sont impactés. «11 magasins totalement incendiés, 8 magasins touchés à 60%, le reste est impacté au niveau des façades », détaille t-il.



La réhabilitation et la réfection des lieux incendiés, à l’extérieur et l’intérieur des magasins sera confiée à l’agence pour la dédensification et la réhabilitation de la Médina de Fès (ADER), assure Jawhar. « les membres de cette agence ont d'ailleurs visité les lieux ce matin pour évaluer les pertes. Et les travaux de réhabilitation devront commencer dès demain au plus tard et nécessiteront 15 jours de travail acharné », complète Bouzidi Idrissi.

Sur l’indemnisation des commerçants sinistrés qui ne disposent d’aucune forme d’assurance, les intervenants contactés notent que les réunions s’enchaînent pour désigner la partie qui les prendra en charge. Mais une chose est sûre : «le wali de Fès a donné l’ordre d’indemniser les commerçants tout au long de la période de réhabilitation », conclut Jawhar;