Le GCAM met le paquet pour soutenir les agriculteurs
Le Crédit Agricole du Maroc se mobilise pour accompagner les agriculteurs et éleveurs impactés par la sécheresse.

Le Crédit Agricole du Maroc se mobilise pour accompagner les mesures d’urgence du gouvernement et fournir l’aide aux agriculteurs et éleveurs impactées par la sécheresse. 



Afin de lutter contre les effets de la sécheresse, le Roi a ordonné la mobilisation d’une enveloppe de 10 milliards de Dhs pour les sinistrés. Le Crédit Agricole du Maroc se mobilise ainsi pour accompagner les mesures d’urgence du gouvernement et fournir l’aide aux agriculteurs et éleveurs concernés.

Détails des mesures du GCAM

Le dispositif d’atténuation des effets de la sécheresse et leurs impacts sur les agriculteurs, prévu par la Banque et ses filiales (Tamwil El Fellah), s’articule autour de 3 axes. Le premier concerne la mise en place d’une enveloppe additionnelle de 6 MMDHS destinée au financement des cultures printanières à travers le produit « FILAHA RABIIYA », au financement et l’entretien de l’arboriculture via le produit « AL GHARS », à la contribution au financement de la sauvegarde du cheptel : produit « LAKSIBA » qui permettra d’aider les éleveurs à pouvoir acquérir l’orge (2Dhs/Kg) mis à leur disposition par les services du MAPMDREF au niveau des différents souks du Royaume...Ce montant sera dédié aussi à la contribution au financement de la reconstitution du cheptel laitier : produit « GENISSES » et au financement du comblement des besoins du marché national en céréales et en aliments de bétail et ce, en concertation avec les services du Ministère Chargé de l’Agriculture et selon des mécanismes de contrôle et de suivi arrêtés avec les services concernés et notamment l’ONICL.

Un autre axe de disposition mis en place le groupe bancaire, le traitement de l’endettement des agriculteurs pour leurs échéances à venir. Dans un premier temps, la banque note qu’elle mettra en place d’un moratoire pour les petits agriculteurs opérant au sein de toutes les filières de productions agricoles. Il sera procédé au traitement automatique suivant un report avec décalage d’une année des échéances des crédits échus et une suspension des actions en justice anciennement intentées. Pour les autres agriculteurs, la situation de leur endettement sera examinée, au cas par cas, et des facilités de paiement leur seront accordées selon leur capacité de remboursement.

Dans un deuxième temps et pour permettre aux agriculteurs de financer leurs campagnes à venir, un reprofilage de l’endettement sera étudié pour proposer des solutions optimales et réalistes.

Le dernier volet majeurs de la stratégie adoptée est axé sur l’accompagnement financier des investissements innovants en matière d’eau d’irrigation qu’ils soient privés ou dans le cadre de Partenariat Public Privé (PPP).

Ces financements peuvent concerner, au-delà des investissements classiques, des unités locales de désalinisation, notamment des ressources en eau provenant des nappes phréatiques saumâtres dans les régions de Doukkala et de l’Oriental, ou la reconversion à l’énergie solaire pour réduire le coût du pompage.