«Global Skills Initiative» profite à 40.000 jeunes marocains
"Global Skills Initiative" améliore l'employabilité des jeunes en renforçant leur capacité d'adaptation aux nouvelles exigences du marché du travail.

Faisant partie de 16 programmes déployés dans le cadre du premier pilier de INJAZ Al-Maghrib, INJAZ ACADEMY, «Global Skills Initiative» à booster l’employabilité des jeunes souffrant de précarité.

«Global Skills Initiative» vise à insérer, rapidement et dans la durée, dans le marché du travail qui se transforme à grande vitesse, des jeunes qui sont parfois en grande précarité, parfois très diplômés mais éloignés de l'emploi, souvent démotivés après de nombreux échecs. Dans cette perspective, INJAZ Al-Maghrib, et ses partenaires Microsoft et l’ANAPEC, adaptent des méthodes de formation innovantes tant aux besoins et attentes de publics très variés qu'à des métiers en pleine mutation, face aux nouvelles technologies et à la multidisciplinarité.

Un pari amplement réussi par les trois acteurs qui parviennent, à force de pédagogie, à redonner confiance aux jeunes en leurs potentialités et à les préparer ainsi à la pression du monde du travail et de l’obligation de résultats. De telles actions sont salutaires à un moment où la digitalisation bat son plein en chamboulant le marché du travail au Maroc, comme dans le reste de l’Afrique.

«La digitalisation se déroule à un rythme phénoménal, accélérant l'innovation et stimulant la demande pour des milliers de nouveaux emplois axés sur la technologie. Microsoft estime que le perfectionnement des jeunes talents africains contribuera à positionner le continent pour devenir un leader mondial de l'économie numérique», indique dans ce sens Salima Amira, Country Manager, Microsoft Maroc.

Indicateurs de succès

«Global Skills Initiative» est une vraie réussite, la preuve par ces chiffres résultant de l’évaluation faite auprès des bénéficiaires. 97% des interviewés se disent satisfaits de la formation, tant sur le contenu que sur la méthode d’animation. D’ores et déjà, 8,6% déclarent avoir trouvé un emploi après la formation (3364 jeunes) et 5% un stage (1957 jeunes). L’étude d’évaluation a également démontré une forte participation de femmes +56% contre 41% d’hommes.

De même, la formation a trouvé écho auprès d’une majorité de jeunes en quête d'opportunités de carrière 70% et 40% d’étudiants en licence, en master et cycle d’ingénieur. Par ailleurs, les formations portant sur les compétences interpersonnelles ‘soft skills’ ont enregistré un plus grand taux d’accomplissement 51%.

Fait marquant, certains métiers ont émergé alors que d'autres se sont renforcés sous l'effet de la crise. D’ailleurs, c’est dans ce contexte que la question de la réadaptation des compétences s’impose face aux profondes mutations socio-économiques en cours.