«Dossier Pegasus». La Vérité que le verdict de la justice française ne saurait cacher (vidéo)

Le tribunal correctionnel de Paris vient de juger irrecevable la plainte pour diffamation déposée par le Maroc contre des médias français, Forbidden Stories et Amnesty International ayant ciblé le Royaume et certaines de ses administrations par des attaques groupées et infondées dans «le dossier Pegasus». La «Vérité» a été ainsi sacrifiée sur l’autel de l’absolutisme de la liberté de la presse.

«Il est grand temps que les États et les structures qui en relèvent, qui ne peuvent se soustraire à leur qualité juridique de sujets de droit, puissent accéder équitablement à la justice pour se défendre des atteintes diffamatoires et se protéger contre des facéties présentées par des médias irresponsables comme des vérités absolues».

Lancé en janvier dernier par Me Olivier Baratelli en sa qualité d’avocat du Maroc dans «le dossier Pegasus», cet appel n’a pas été entendu par la justice française qui vient de déclarer irrecevable la plainte déposée par le Royaume dans cette «affaire» contre Le Monde, Radio France, France Media Monde, Mediapart, L'Humanité, Forbidden Stories et Amnesty International.

Or, comme l’a déjà maintes fois expliqué Me Baratelli, le recours à l’irrecevabilité - au nom de la fameuse loi française de 1881 sur la liberté de la presse - n’est rien d’autre qu’«un écran de fumée» qui est utilisé pour «éviter le débat de fond».


Pour l’avocat du Royaume, qui a les médias français diffamateurs opposent «un modèle de lâcheté judiciaire» au Maroc puisqu’ils «ne veulent surtout pas que l’on aborde le fond du dossier car l’enquête menée en France a révélé que ce qu’ils ont avancé était faux et que le Maroc n’a jamais utilisé le logiciel Pegasus».

L’avocat a déjà expliqué, à maintes reprises, que dans sa quête de la vérité contre ses diffamateurs, le Maroc n’a pas engagé une quelconque «procédure bâillon» ni ne voulait toucher à la sacro-sainte liberté d’expression que le Royaume protège tout comme le fait tout pays démocratique, mais le pays n’a fait que défendre ses droits et sa réputation ainsi que celles de ses administrations sécuritaires qui agissent dans le cadre de l’État de droit.

Me Baratelli a aussi rappelé que le Maroc a joué, depuis le début, la carte de la transparence, démentant catégoriquement les allégations mensongères d’Amnesty international et du Consortium Forbidden Stories.

Preuves à l’appui, avait précisé l’avocat, «le Royaume n’a pas hésité à mener une contre-expertise scientifique de haute précision qui a démontré le caractère mensonger de ces allégations». Le verdict qui vient de tomber ne saurait cacher cette Vérité que continuera à défendre le Maroc.

L'avocat du Royaume a annoncé son intention de faire appel aussitôt après l’annonce de la proclamation de l’irrecevabilité de la plainte du Royaume par le tribunal correctionnel de Paris.