Visite de Blinken à Rabat. Les USA veulent consolider l’alliance stratégique avec le Maroc et reconfirment leur position sur le Sahara marocain
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé hier soir, lundi 28 mars à Rabat où il a été reçu par Nasser Bourita. La visite du chef de la diplomatie américaine au Maroc est porteuse de plusieurs signaux.
Aussitôt après la clôture des travaux du Sommet du Néguev en Israël, le secrétaire d’État américain est arrivé hier soir à Rabat. Il a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger qui avait, lui aussi, participé au même Sommet.
En annonçant la veille la visite officielle d’Antony Blinken au Maroc, qui se prolonge ce mercredi 30 mars, le département d’Etat américain met en exergue, dans un communiqué du porte-parole du département d’Etat, «le partenariat stratégique bilatéral entre les États-Unis et le Maroc», qui est «ancré dans des intérêts partagés en matière de paix, de sécurité et de prospérité régionales».
Dans le tweet annonçant son arrivée à Rabat, Bliken qualifie ses hôtes marocains de "first friends" (Les premiers amis).
Les États-Unis se disent «déterminés à élargir les domaines de coopération bilatérale avec le Maroc», rappelant à cet égard les résultats de la dernière session du Dialogue stratégique tenue récemment à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la Sous-Secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman.
La même source indique que les États-Unis reconnaissent le rôle joué par le Maroc dans le maintien de la sécurité et de la stabilité régionales ainsi que sa contribution à la paix et à la prospérité au Moyen-Orient. Outre les volets politique, économique et sécuritaire, les deux pays «s’engagent régulièrement sur des questions de droits humains, notamment la promotion des libertés d’expression et d’association, les réformes de la justice pénale, les droits des femmes et l’égalité des sexes, et la transparence du gouvernement».
Lors du dernier dialogue stratégique, les deux parties se sont aussi engagées à «poursuivre une solide coopération anti-terroriste, y compris contre AQMI et l’EI».
Les relations bilatérales portent, par ailleurs, sur «une collaboration étroite» sur un éventail d’autres questions régionales et internationales, notamment le Sahel, la Libye et l’Ukraine, rappelle-t-on également.
Par ailleurs, «les États-Unis saluent les efforts du Maroc pour soutenir le travail de l’ONU sur le processus politique en Libye et l’accueil du dialogue intra-libyen. Nous sommes unis dans notre ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye et à la priorité d’organiser des élections nationales à court terme», indique la diplomatie américaine.
S’agissant de la coopération militaire, «les responsables militaires marocains et américains ont déjà commencé à planifier l’exercice Africain Lion de cette année, le plus grand exercice militaire en Afrique et un élément essentiel du partenariat de sécurité américano-marocain».
L’exercice 2021, qui a eu lieu en juin dans tout le Royaume, était le plus important depuis le début de l’événement de formation annuel en 2004, fait savoir la même source. Évoquant la coopération en matière de lutte anti-Covid, les États-Unis réaffirment leur engagement à continuer à appuyer la réponse du Maroc à la pandémie en termes de soutien à la vaccination, la formation et la sensibilisation à la lutte contre cette épidémie et autres maladies infectieuses.
La coopération bilatérale porte également sur le domaine de l’environnement. Les deux pays «comprennent l’importance cruciale de travailler ensemble pour faire face à la crise climatique», indique la diplomatie américaine qui relève que le Maroc est «à saluer pour son leadership reconnu dans l’action climatique».
«Le Maroc est un leader dans la transition vers les énergies renouvelables et l’action climatique. Les énergies renouvelables représentent désormais 45 % de toute la production d’électricité», rappelle la même source.
Dans ce cadre, Washington souligne que l’engagement du Maroc à atteindre 52 % de la capacité d’énergie renouvelable produite d’ici 2025 est «impressionnant et le monde devrait en prendre note», ajoutant que le Royaume envisage d’égaler l’engagement du gouvernement américain à zéro carbone net d’ici 2050.
En annonçant la veille la visite officielle d’Antony Blinken au Maroc, qui se prolonge ce mercredi 30 mars, le département d’Etat américain met en exergue, dans un communiqué du porte-parole du département d’Etat, «le partenariat stratégique bilatéral entre les États-Unis et le Maroc», qui est «ancré dans des intérêts partagés en matière de paix, de sécurité et de prospérité régionales».
Les États-Unis se disent «déterminés à élargir les domaines de coopération bilatérale avec le Maroc», rappelant à cet égard les résultats de la dernière session du Dialogue stratégique tenue récemment à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la Sous-Secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman.
La même source indique que les États-Unis reconnaissent le rôle joué par le Maroc dans le maintien de la sécurité et de la stabilité régionales ainsi que sa contribution à la paix et à la prospérité au Moyen-Orient. Outre les volets politique, économique et sécuritaire, les deux pays «s’engagent régulièrement sur des questions de droits humains, notamment la promotion des libertés d’expression et d’association, les réformes de la justice pénale, les droits des femmes et l’égalité des sexes, et la transparence du gouvernement».
Lors du dernier dialogue stratégique, les deux parties se sont aussi engagées à «poursuivre une solide coopération anti-terroriste, y compris contre AQMI et l’EI».
Les relations bilatérales portent, par ailleurs, sur «une collaboration étroite» sur un éventail d’autres questions régionales et internationales, notamment le Sahel, la Libye et l’Ukraine, rappelle-t-on également.
Par ailleurs, «les États-Unis saluent les efforts du Maroc pour soutenir le travail de l’ONU sur le processus politique en Libye et l’accueil du dialogue intra-libyen. Nous sommes unis dans notre ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye et à la priorité d’organiser des élections nationales à court terme», indique la diplomatie américaine.
L’exercice 2021, qui a eu lieu en juin dans tout le Royaume, était le plus important depuis le début de l’événement de formation annuel en 2004, fait savoir la même source. Évoquant la coopération en matière de lutte anti-Covid, les États-Unis réaffirment leur engagement à continuer à appuyer la réponse du Maroc à la pandémie en termes de soutien à la vaccination, la formation et la sensibilisation à la lutte contre cette épidémie et autres maladies infectieuses.
La coopération bilatérale porte également sur le domaine de l’environnement. Les deux pays «comprennent l’importance cruciale de travailler ensemble pour faire face à la crise climatique», indique la diplomatie américaine qui relève que le Maroc est «à saluer pour son leadership reconnu dans l’action climatique».
«Le Maroc est un leader dans la transition vers les énergies renouvelables et l’action climatique. Les énergies renouvelables représentent désormais 45 % de toute la production d’électricité», rappelle la même source.
Dans ce cadre, Washington souligne que l’engagement du Maroc à atteindre 52 % de la capacité d’énergie renouvelable produite d’ici 2025 est «impressionnant et le monde devrait en prendre note», ajoutant que le Royaume envisage d’égaler l’engagement du gouvernement américain à zéro carbone net d’ici 2050.