Féminicides. Pas d’amour dans un crime passionnel
La défunte Nayira Ashraf

Lier le meurtre dont a été victime récemment Nayira Ashraf à l’amour de son assassin a sorti de leurs gonds de nombreux internautes.  

Que s’était-il passé ?

Il y a quelques jours, un jeune égyptien a égorgé, en plein public, sa concitoyenne Nayira Ashraf. Le crime a eu dans la localité de Mansourah, à 120 km du Caire. Le meurtrier a prétexté qu’il aimait sa victime à la folie et n’avait pas accepté qu’il l’eut rejeté. Peut-on alors en déduire en commentant ce crime que l’amour tue ?

L'Observateur a suscité le débat à travers ce post

Pourquoi la réponse est NON ?

«L'amour ne motive pas le meurtre, mais plutôt le manque d'éducation, la corruption, la méchanceté, la mégalomanie toxique et la domination masculine», commente une internaute en réaction au post instagram publié sur le sujet par L’Observateur du Maroc.

Un autre lance : «l'amour n'existe pas en cas de crime. C'est de l'égoïsme». «Il aurait fallu dire crime au lieu d'amour», nuance une autre commentatrice. «Il s’agit d’un crime, d’un féminicide !!!!!», martèle une autre internaute.

Avec un ton tout aussi tranchant, l’un des commentateurs conclut : «ce n’est pas un crime passionnel, ce concept est vide de sens, la passion ne pousse jamais quelqu’un à commettre un crime. La frustration, le sentiment de supériorité, la masculinité toxique, elle par contre, pousse à ce genre de crimes. Ceci est un FEMINICIDE !

Que faut-il en déduire ?

Le tueur de Nayira Ashraf est un assassin. Son acte est un acte odieux. L’amour, le vrai, ne mène jamais à la violence.